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"Les Satt, les IRT et les ITE sont-ils des intermédiaires entre la recherche et l’industrie ou agissent-ils comme des écrans ?", s’interroge Suzanne Berger, professeure au MIT et auteure du rapport intitulé "Reforms in the French Industrial Ecosystem" qui opte pour la deuxième option. Elle s’exprime lors de la conférence de presse intitulée "Valoriser plus, valoriser mieux : une nouvelle étape dans la politique française de valorisation", organisée dans les locaux de l’UPMC, mercredi 8 juin 2016 (1). Philippe Maystadt, président du comité d’examen à mi-parcours du PIA, donne pour sa part "une excellente note aux IRT et aux IHU, une bonne note aux Satt et à France Brevets et une note insatisfaisante aux CVT et aux ITE". Des propos salués par Vincent Marcatté, président de l’association des IRT qui se félicite que les instituts "soient en tête des outils créés par le PIA".