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L’Orse (Observatoire sur la responsabilité sociétale des entreprises) publie, mardi 31 mai 2016, à l’occasion de la Semaine européenne du développement durable, une étude sur les réseaux féminins dans les entreprises. L’Observatoire dresse dans son document un panorama de la place des réseaux de femmes dans les entreprises, qui a pour vocation de les accompagner dans leur démarche RSE et dans leur politique d’égalité femmes-hommes. L’Orse souligne que "l’action des réseaux est vaste, mais comme elle ne s’inscrit pas dans un cadre défini, on peut s’interroger sur la question du résultat de ces actions, de leur efficacité". Ceux-ci se mesurent "à l’aune des objectifs fixés par et pour les réseaux". Ainsi, "pour eux, on ne peut pas parler d’efficacité juridique, mais d’efficacité sociétale".
Airbus Group unifie les réseaux dédiés aux femmes existants dans plusieurs de ses branches au sein d'un réseau "interdivisions, transnational et interfonctionnel" au sein d’une seule et même entité. Cette initiative dénommée "Balance for business" est officiellement lancée depuis le 9 mars 2015. Elle vise à améliorer la parité et à favoriser la reconnaissance et le développement des femmes. Plus de 2 000 salariés sont aujourd’hui membres de ce réseau dont 10 % d’hommes. Fin 2014, les femmes représentent 17 % des effectifs d’Airbus Group. Plus de 10 % de femmes (10,5 %) sont à des niveaux de senior management & executives (9 % en 2012). En 2013, un "accord-cadre sur l’égalité et la mixité professionnelles au sein du groupe EADS [aujourd’hui Airbus Group]" avait été signé pour la France (lire sur AEF).
« Les réseaux de femmes en entreprise sont à un moment charnière de leur histoire », estime Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, en clôture d'une conférence sur le plafond de verre organisée par le ministère, mardi 9 avril 2013. Ces réseaux « sont confrontés à un double enjeu », résume la ministre. « D'abord, celui de la mixité : à leur mission fondatrice de briser le plafond de verre, doivent-ils ajouter une deuxième mission, qui serait l'apprentissage de la mixité dans l'entreprise ? Ensuite, la question de leur positionnement dans l'entreprise et des objectifs poursuivis : aux actions d'accompagnement individuel, de coaching, de mentoring, faut-il ajouter un objectif de représentation collective ? » En tout cas, les dirigeants d'entreprise présents s'accordent à dire que les réseaux féminins d'entreprise doivent être force de proposition, non seulement sur la politique RH, mais aussi sur la stratégie de l'entreprise.