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En 2016, IDC a interrogé pour Cornerstone plus de 1 300 managers européens dans le cadre d’une étude baptisée "Future People", présentant l’évolution des environnements de travail à l’ère de la transformation digitale. Différents constats y sont dressés, comme le fait que la flexibilité du travail a un impact direct sur l’engagement des salariés, la persistance de disparités régionales quant au développement des pratiques de travail flexibles, ou encore le lien entre mise en place d’approches collaboratives et performance financière. Si en France, 70 % des managers se déclarent heureux au travail, cette moyenne n’en reste pas moins inférieure aux résultats européens au global (71 %). Même en pleine crise économique, les salariés espagnols sont plus heureux qu’en France, tout comme les Polonais ou encore les travailleurs des pays scandinaves.
Une étude sur les nouveaux modes de travail à l’ère du digital publiée par Orange Business Services et le cabinet de conseil Sia Partners le 30 avril 2014 fait ressortir trois grandes tendances liées à l’évolution des modes de travail induite par la "vague digitale" dans les entreprises : "la mobilité croissante des salariés", l’encouragement à la "collaboration", et la "transformation des technologies de l’information pour en garantir la sécurité et la performance". Ce document repose notamment sur une étude menée en partenariat avec Sia Partners et Harris Interactive auprès de plus de 1 800 dirigeants d’entreprises dont des DSI et directeurs métier dans 5 pays européens.
Le management collaboratif, la flexibilité et l'adaptation, ainsi que la capacité à rendre autonome/entrepreneur seront les trois pratiques déterminantes dans les nouveaux modes de leadership qui seront développés à l'avenir au sein des entreprises. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par le groupe de conseil SBT
« Au sein des entreprises, favoriser la mise en place de programmes de flexibilité du travail donnant aux employés un meilleur contrôle sur leur emploi du temps », et « au sein de la fonction publique, mettre en place des dispositifs exemplaires sur mesure dans certains services en mobilisant l'ensemble des solutions possibles d'aménagements horaires sans segmenter les pratiques ». Ce sont deux des trois propositions faites par le CAS (Centre d'analyse stratégique) dans une note d'analyse intitulée « De nouvelles organisations du travail conciliant égalité femme/homme et performance des entreprises », rendue publique jeudi 3 novembre 2011. En effet, selon le Centre d'analyse, « les aménagements horaires sont déterminants pour l'articulation de la vie professionnelle et de la vie privée. Aujourd'hui, ils se résument souvent au temps partiel, qui peut peser sur les trajectoires professionnelles de leurs bénéficiaires et perpétuer l'inégale répartition des tâches entre les femmes et les hommes ». Il convient donc de repenser les aménagements horaires « pour répondre aux mutations sociétales (implication des pères, couples bi-actifs et familles monoparentales) et aux enjeux de transformation de l'organisation des entreprises ».