"La France s’affirme comme le cinquième pays le plus attractif au monde pour les projets de centres de R & D en 2015", indique le cabinet de conseil EY dans son baromètre 2016 de l’attractivité de la France , publié jeudi 26 mai 2016. "Avec 45 projets, la France double le nombre de projets de centres de R & D par rapport à 2014 (lire sur AEF). Toutefois, ces bons résultats doivent être nuancés : tout d’abord, parce que la contre-performance de 2014 impose une lecture en forme de rattrapage. Ensuite, parce que les performances de ses concurrents sont là aussi meilleures : la France se classe derrière le Royaume-Uni, qui attire deux fois plus de projets de centres de R & D (100 projets)", précise EY. En outre, les dirigeants reconnaissent à la France des atouts distinctifs comme la qualité de l’innovation et de la recherche (37 %) et jugent favorablement le vivier de start-up (44 %).
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40 % des décideurs internationaux pensent que "la capacité d’innovation et la valeur des talents en France" sont les deux leviers majeurs de l’attractivité du pays mais "ces atouts ne suffisent pas à fixer les fonctions stratégiques (QG et centres de R&D)". La France n’en a "attiré que 38" en 2014 contre 129 pour le Royaume-Uni et 67 pour l’Allemagne. C’est ce que relève le baromètre 2015 du cabinet de conseil Ernst & Young, publié le 27 mai 2015, qui "met en exergue la faible attractivité de la France pour les centres de R&D". Le baromètre indique que les centres de R&D représentent 38 des projets d’investissements étrangers en 2014. 27 centres de R&D ont ainsi été implantés en France contre 47 en Allemagne et 72 au Royaume-Uni. La France en avait attiré 40 en 2013.
Le 1er février 2023, les ministres de l’Intérieur et du Travail Gérald Darmanin et Olivier Dussopt ont présenté en Conseil des ministres le projet de loi sur l’immigration. Le texte vise notamment à mieux intégrer la population immigrée à travers le travail. Il crée un titre de séjour "travail dans les métiers en tension", suggère aux employeurs de former à la langue française les salariés allophones, facilite l’accès au marché du travail des demandeurs d’asile et crée une nouvelle amende sanctionnant les employeurs d’étrangers ne détenant pas de titre de séjour les autorisant à travailler.