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"Nous avons appris le même jour que les dépenses de R&D de l’État fédéral allemand ont augmenté de 75 % en dix ans (lire sur AEF), et que le gouvernement français annulait 256 M€ des crédits 2016 de la Mires (lire sur AEF), représentant un quart des économies nécessaires pour financer les dépenses nouvelles annoncées depuis le mois de janvier", écrivent huit chercheurs français dont sept Prix Nobel dans une tribune parue dans Le Monde daté du 24 mai 2016 pour lancer "un appel" au gouvernement. "Au sein de ces mesures, on note que les principaux organismes de recherche sont particulièrement touchés, le CEA, le CNRS, l’Inra et l’Inria, pour une annulation globale de 134 M€", précisent-ils. Pour eux, ces mesures "s’apparentent à un suicide scientifique et industriel".
Le budget 2016 de la Mires (mission interministérielle "recherche et enseignement supérieur") devrait être impacté à hauteur de 256 M€ par des annulations de crédits prévues par un projet de décret d'avance, qu'AEF s'est procuré, pour contribuer à financer "plusieurs dépenses urgentes" de l'État. Plus de la moitié de ces annulations (134 M€) concernent les dotations de 4 organismes de recherche : le CEA, le CNRS, l'Inra et l'Inria. L'enseignement supérieur universitaire est également mis à contribution, avec 50 M€ de crédits annulés. Les opérations que ces annulations doivent contribuer à financer sont liées au "plan d'urgence pour l'emploi", à l'allocation pour les demandeurs d'asile, à "certaines dépenses" du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt et à un "redéploiement" de crédits au sein du PIA au profit de la rénovation thermique de l'habitat.