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Le programme 150 (formations supérieures et recherche universitaire) de la Mires "échappe au pire", estime Jean-Loup Salzmann, président de la CPU, à propos du décret d’avance qui prévoit l’annulation de 256 M€ pour l’ESR (lire sur AEF). En effet, l’essentiel des 50,2 M€ annulés sur ce programme est pris sur les crédits mis en réserve (35,2 M€). En revanche, il se dit "scandalisé" par l’annulation de 134 M€ sur le programme 172 (recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires) : "Cela revient à ponctionner directement dans les forces vives des organismes de recherche", s’indigne-t-il. Ces annulations doivent contribuer à financer le "plan d’urgence pour l’emploi", l’allocation pour les demandeurs d’asiles, "certaines dépenses" du ministère de l’Agriculture et un redéploiement de crédits au sein du PIA.
Le budget 2016 de la Mires (mission interministérielle "recherche et enseignement supérieur") devrait être impacté à hauteur de 256 M€ par des annulations de crédits prévues par un projet de décret d'avance, qu'AEF s'est procuré, pour contribuer à financer "plusieurs dépenses urgentes" de l'État. Plus de la moitié de ces annulations (134 M€) concernent les dotations de 4 organismes de recherche : le CEA, le CNRS, l'Inra et l'Inria. L'enseignement supérieur universitaire est également mis à contribution, avec 50 M€ de crédits annulés. Les opérations que ces annulations doivent contribuer à financer sont liées au "plan d'urgence pour l'emploi", à l'allocation pour les demandeurs d'asile, à "certaines dépenses" du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt et à un "redéploiement" de crédits au sein du PIA au profit de la rénovation thermique de l'habitat.