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"Placée sous le sceau d’une société plus inclusive", la Conférence nationale du handicap organisée le 19 mai 2016 n’a pas donné lieu à de nouvelles mesures dans le champ de l’insertion professionnelle, hormis l’annonce par François Hollande du regroupement du réseau de placement spécialisé Cap emploi et des Sameth (Services d’aide au maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés). Le chef de l’État a également déclaré que les Esat (établissements et services d’aide par le travail) "bénéficieront d’un soutien à l’investissement pour moderniser leurs équipements". De plus, les bénéficiaires d’une pension d’invalidité ou d’une rente d’accident du travail travaillant à mi-temps seront éligibles à la prime d’activité. Une mesure saluée par les associations mais qui restent globalement insatisfaites au regard des moyens financiers mobilisés.
En Rhône-Alpes, une charte régionale pour le maintien dans l’emploi a été signée pour la période 2015-2020, par l’Agefiph, l’Aromsa (Association régionale des organismes de MSA), la Carsat, le RSI, l’État (Direccte et Pôle emploi) et les partenaires sociaux (1). Elle met en place une "politique régionale concertée", dans laquelle s’inscrit un dispositif visant à "favoriser le maintien dans l’emploi des personnes reconnues handicapées ou en voie de l’être". Ce dispositif, qui constitue l’un des volets du PRITH, a vu son financement diminuer de 300 000 euros en 2015, alors que, parallèlement, les offres de services des acteurs du maintien dans l’emploi, ont évolué. Le dispositif a donc été repensé pour s’adapter aux contraintes financières et pour mieux prendre en compte "l’offre de droit commun" déployée par les différents partenaires.