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La région Pays-de-la-Loire a adopté le 15 avril 2016 son budget primitif (BP) 2016. Il s’agit du premier budget de la nouvelle assemblée régionale, présidée par Bruno Retailleau (LR). Ce budget s’élève à 1,4 milliard d’euros, dont 193 millions pour l’enseignement secondaire (-5,6 % par rapport à 2015). Par ailleurs, près de 400 M€ d’autorisations de programmes sont inscrits au BP pour la réalisation des opérations inscrites au plan pluriannuel d’investissements immobiliers des lycées 2011-2016. Parmi les mesures prévues dans ce budget, figure la création d’une aide régionale de 900 euros pour les bacheliers méritants, issus de milieux modestes, et ayant obtenu la mention très bien au bac. Les modalités d’attribution de la dotation aux établissements seront différenciées selon leur situation financière.
Saisie d’un recours de la région Pays-de-la-Loire contestant la compensation du forfait TOS pour l’enseignement privé, la CAA de Paris estime que "la dépense consacrée en 2006 par l’État à la rémunération des personnels non enseignants TOS afférente à l’externat a été déterminée sur la base d’enquêtes menées par le ministère de l’Éducation nationale", tous les 3 ans de 1988 à 2000, puis tous les 5 ans. La région ne soulève pas d’éléments probants car ces enquêtes ont eu pour objet d’estimer leur "quotité de travail" consacrée à l’externat, d’évaluer "la masse salariale" à retenir, compte tenu du "différentiel de charges sociales" avec le secteur privé, de "pondérer" les taux obtenus en fonction des effectifs d’élèves et des types d’établissement. C’est ce que constate la CAA de Paris dans un arrêt du 16 juillet 2015, que Bernard Toulemonde, juriste et IGEN honoraire, analyse pour l’AEF.
Conformément à un objectif de 3x30 (30 % d’économies d’énergie, 30 % d’énergies renouvelables, diminution de 30 % des gaz à effet de serre) fixé depuis 2010 dans les lycées et les centres de formation d’apprentis, la région des Pays de la Loire expérimente depuis un an le recours aux MPPE (marchés publics de performance énergétique) auprès de 16 lycées et d’un CFA, "tous volontaires". Le 20 novembre 2014, le conseil régional a fait un point au sein du lycée Nicolas Appert en Loire-Atlantique, l’un des trois établissements où un marché a été lancé en 2013, et dresse "un premier bilan positif". Après environ 300 000 euros de travaux et une saison de chauffe, ce lycée réalise 7,22 % d’économies de chauffage, dépassant l’objectif contractuel fixé au prestataire Eiffage Énergie qui s’engage à présent sur une baisse de 21,3 % pour les 7 ans à venir.