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"Je crains cent fois plus la radicalisation que le terrorisme", affirme Patrick Calvar, directeur général de la sécurité intérieure, devant les députés de la commission de la Défense, mardi 10 mai 2016. "Avec le terrorisme, nous prendrons des coups, mais nous saurons faire face", précise-t-il. "Cette radicalisation rampante qui va bouleverser les équilibres profonds de la société est, à mes yeux, beaucoup plus grave." Patrick Calvar estime que "l’Europe est en grand danger" face aux extrémismes qui "montent partout". Il affirme en outre que "la France est aujourd’hui clairement le pays le plus menacé" par le terrorisme et préconise, notamment au niveau européen, une meilleure "répression du trafic d’armes".
"La réponse sécuritaire n’est que partielle et ne résoudra pas le phénomène" du terrorisme, affirme Patrick Calvar, directeur général de la sécurité intérieure, lors d’une audition par la commission des Affaires étrangères du Sénat, mercredi 17 février 2016. Pour Bernard Bajolet, directeur général de la sécurité extérieure, également auditionné, "la réponse sécuritaire seule ne suffit pas". Il précise qu’il "n’y a pas l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette" entre la DGSI et la DGSE, "ni aucune restriction dans l’échange de données". Patrick Calvar indique en outre disposer "d’informations faisant état de la présence de commandos sur le sol européen, dont [ses services ignorent] la localisation et l’objectif".
La délégation parlementaire au renseignement plaide dans son rapport annuel, rendu partiellement public jeudi 25 février 2016, pour une évaluation plus "performante" de la politique publique de renseignement. Cette démarche doit s’appuyer "sur le renforcement du contrôle interne au sein des services de renseignement mais aussi, d’autre part, sur la mise en place d’un véritable service interministériel d’inspection des services de renseignement, structuré, pérenne, doté d’un encadrement permanent", estiment les huit parlementaires membres de la délégation
"La base de données d’Europol pâtit des réticences de la communauté du renseignement à partager ses informations", affirme le coordinateur de l’Union européenne pour la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove, mercredi 10 février 2016. Il était auditionné par la commission des Lois du Sénat. Il estime qu’en matière de culture du renseignement, la France est "au tout premier rang européen, avec la Grande-Bretagne, quand d’autres pays ont encore beaucoup d’efforts à faire". Gilles de Kerchove regrette cependant que les ministres de l’Intérieur de l’Union européenne n’aient "pas une grande culture de l’expression de besoins, contrairement aux ministères de la Défense". Il estime par ailleurs qu’il est "important de développer l’industrie européenne de la sécurité".
"Les majors d’internet, tels que Microsoft, Google ou Apple, vont décider des données auxquelles les services de renseignement auront accès. Certaines dispositions du projet de loi relatif au renseignement vont être complexes à mettre en œuvre. Cela doit être parfaitement intégré", déclare le directeur général du renseignement, Patrick Calvar, jeudi 18 juin 2015. Il intervenait lors des "rencontres parlementaires de la sécurité nationale", organisées par Défense et stratégie à Paris. "À l’heure actuelle, il est parfois compliqué d’avoir des réponses aux réquisitions en judiciaire", souligne Patrick Calvar. Et d’ajouter : "Le projet de loi est un progrès majeur, mais ce n’est qu’une strate." Jean-François Gayraud, chef adjoint de l’Uclat, présente pour sa part le rôle de cette unité en matière de prévention du terrorisme.