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"Il est nécessaire que les inspections [d’établissements musulmans hors-contrat] soient menées dans les règles", déclare à AEF Makhlouf Mameche, vendredi 13 mai 2016. Le président de la Fédération nationale de l’enseignement privé musulman (Fnem) "décèle parfois un manque d’objectivité" de la part des inspecteurs. Concernant le changement des règles d’ouvertures des établissements hors-contrat (lire sur AEF), l’idée du gouvernement de mettre en place un régime d’autorisation préalable l’inquiète. Si "tous les détails du projet ne sont pas encore connus", "le ministère ne compte pas effectuer de changement radical", se rassure toutefois Makhlouf Mameche. AEF publie le deuxième volet de son enquête sur l’enseignement privé hors contrat (lire sur AEF le premier volet).
Le gouvernement envisage de durcir les conditions d’ouverture des écoles hors contrat, en passant d’un régime de déclaration simple à un régime d’autorisation préalable. Il a reçu les responsables de l’enseignement privé courant mai 2016 pour leur présenter un avant-projet, qui pourrait prendre forme d’un amendement au projet de loi "Égalité et citoyenneté". "La priorité est de mettre fin à un système de fait accompli", indique le ministère à AEF. De leur côté, les organisations consultées expriment leurs réserves, craignant une atteinte à la liberté de l’enseignement. Les écoles hors contrat sont aussi concernées par un projet de décret, qui sera présenté le 9 juin 2016 au CSE et qui prévoit de modifier les modalités de contrôle des connaissances des élèves. Cette dépêche est la première d’une série réalisée par AEF sur le monde méconnu des écoles hors contrat.
Cinq établissements scolaires viennent de créer une "fédération nationale de l'enseignement privé musulman" avec l'appui de l'UOIF (Union des organisations islamiques de France). "Notre objectif est de devenir l'interlocuteur de l'Éducation nationale pour négocier les dotations et les contrats d'association avec l'État, à l'instar du secrétariat général de l'enseignement catholique ou du fonds social juif", indique vendredi 28 mars 2014 à AEF Makhlouf Mamèche, président de cette association loi 1901. "Nous voulons aussi mutualiser les expériences pédagogiques et accompagner ceux qui veulent créer d'autres établissements", précise-t-il. Une charte définit les "principes fondateurs de l'enseignement privé musulman de France". Ces établissements "garantissent la liberté de conscience et de culte" et "sont ouverts à tous les élèves".
Le lycée musulman de Lille va signer un contrat d'association avec l'État, pour une prise d'effet au 1er septembre 2008. "La signature du préfet, qui devrait intervenir d'ici la fin de la semaine, n'est plus qu'une formalité administrative", indique la préfecture du Nord. Ce sera le deuxième établissement de confession musulmane à signer ce type d'accord, après une école primaire située à Saint-Denis-de-la-Réunion, La Medersa, qui a signé un contrat en 1990. Makhlouf Mamèche, directeur adjoint du lycée Averroès, répond aux questions de L'AEF.