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La Conférence des grandes écoles signe un "pacte pour l’ouverture sociale et l’égalité des chances" avec 8 entreprises et associations, le 12 mai 2016, à l’occasion d’un colloque qu’elle organise à Paris sur le thème "enseignement supérieur : quelles attentes de la société ?" (lire sur AEF). Alors que les grandes écoles se sont impliquées ces dernières années "dans de multiples actions", l’idée du pacte est aujourd’hui de "changer d’échelle".
Malgré les politiques mises en place par des grandes écoles, « la diversité sociale reste un enjeu de taille », indique la première édition du « baromètre Passeport avenir de l'ouverture sociale », rendue publique mardi 21 janvier 2014. Les grandes écoles agissent sur « plusieurs leviers » pour accroître leur nombre d'étudiants issus de la diversité : « en amont » dans des collèges et lycées, en diversifiant les voies de recrutement à l'entrée en école, via des partenariats pour accompagner les jeunes une fois qu'ils ont intégré l'école. L'enjeu est double pour les écoles : permettre à des jeunes « de milieux populaires d'intégrer des formations sélectives » mais aussi « augmenter de façon considérable leurs effectifs sur un secteur de l'éducation de plus en plus concurrentiel ». Le baromètre est publié « avec le soutien de la CGE et en collaboration avec Accenture ».
Comment se positionnent les étudiants issus de la diversité sur des compétences transversales intéressant les entreprises ? Que perçoivent les étudiants en universités de leurs compétences par rapport à ceux en écoles ? Les entreprises en ont-elles la même vision et peuvent-elles tenir compte de cette approche compétences dans leur process de recrutement ? Ce sont quelques unes des questions abordées par le « Club Cursus & Insertion » (1), le 13 décembre 2013 à Paris, sur le thème « Détection des potentiels : comment optimiser les process de recrutement et l'accompagnement des étudiants ? » Cette conférence-débat était cette fois-ci co-construite par IMS Entreprendre pour la cité (2) et par Passeport Avenir (3). Trois études y ont été présentées, dont deux rendues publiques à l'occasion de cette session du Club. Quelque 70 professionnels de l'enseignement supérieur et de l'entreprise y ont participé.
Il y a des « bénéfices sociaux et économiques » pour une entreprise à s'engager auprès d'acteurs académiques et ces bénéfices sont chiffrables : telles sont les idées fortes qui ressortent de la première conférence du Club « Cursus & Insertion » (AEF n°197054) (1), organisée le 12 février 2013 à Paris chez Alcatel-Lucent. Deux exemples y étaient analysés. Le premier est celui de l'association Passeport Avenir (2), dont les entreprises partenaires proposent depuis 2006 à certains de leurs collaborateurs de tutorer des jeunes issus de milieux modestes et engagés dans des parcours d'études supérieures « de haut niveau » (10 500 jeunes tutorés, dont 800 en 2012). Le second est celui du programme « Une grande école, pourquoi pas moi ? » (450 jeunes tutorés depuis 2002) (AEF n°200368) porté par l'Essec et consistant en un parrainage de jeunes de milieux populaires par des étudiants de l'école de commerce. Accenture France a mené deux études pour évaluer le programme de Passeport Avenir et celui de l'Essec, en s'appuyant sur la méthode dite SROI (retour social sur investissement).