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Plusieurs syndicats de gardiens de la paix appellent, mercredi 4 mai 2016, à manifester contre "la haine anti-flic", mercredi 18 mai 2016. "Alliance police nationale s’indigne de cet acharnement irresponsable à vouloir faire croire que les policiers sont des brutes sauvages qui frappent aveuglément sur la jeunesse", déplore le syndicat majoritaire des gardiens de la paix, à l’origine de cet appel à manifester "dans toutes les régions". Alternative police CFDT, Synergie officiers, Unité SGP-police FO, l’Unsa police et le SCSI appellent également à la mobilisation. Les manifestations contre le projet de loi El Khomri depuis le début du mois de mars 2016 sont émaillées d’incidents, certains manifestants dénonçant des violences policières disproportionnées, tandis qu’Alliance pointe des "attaques calomnieuses".
La Ligue des droits de l’homme demande la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur les violences policières, mardi 3 mai 2016. L’association constate en effet que "depuis plusieurs semaines, un peu partout en France, les manifestations contre la 'loi travail' ou les initiatives prises dans le cadre du mouvement 'Nuit debout' donnent lieu à des incidents souvent violents impliquant les forces de police, dans une escalade de la violence". Elle souhaite que "toute la lumière soit faite sur des événements qui, y compris chez les policiers et les gendarmes, ont déjà fait plusieurs victimes et qui ont entraîné par ailleurs des peines de prison ferme".
Les syndicats de police condamnent, vendredi 29 avril 2016, les violences commises à l’encontre de policiers lors des manifestations contre le projet de loi El Khomri. Selon un dernier bilan communiqué par Bernard Cazeneuve à Strasbourg et cité par plusieurs médias, 78 policiers et gendarmes ont été blessés et 214 personnes interpellées en marge des rassemblements organisés en France. Le directeur général de la police nationale dénonce également les "violences graves" à l’encontre des policiers.
La Préfecture de police de Paris veut expérimenter de nouvelles utilisations des médias sociaux dans une perspective de maintien de l’ordre, annonce Isabelle Meslier, chargée de mission à la mission de la prospective et du management de l’innovation, jeudi 28 avril 2016. L’une de ces applications "doit nous permettre, grâce à la géolocalisation, d’envoyer des messages au public", par exemple lors d’une manifestation, explique-t-elle lors d’une conférence organisée dans le cadre du forum TAC (Technology Against Crime), qui se tient à Lyon
L’union syndicale Solidaires dénonce, dans un courrier envoyé mardi 19 avril 2016 au ministre de l’Intérieur, "des violences policières répétées et se déroulant dans plusieurs villes" à l'occasion des manifestations contre le projet de loi "travail". "Depuis le début du mouvement, le comportement d’une partie des forces de l’ordre est inadmissible. Il n’est plus seulement question de 'bavures' qui seraient isolées et relèveraient d’une dérive de quelques fonctionnaires", indiquent Cécile Gondard-Lalanne et Éric Beynel, co-délégués généraux du syndicat. L’organisation avait également signé, avec la CGT, FO, la FSU et l’Unef, une lettre envoyée lundi 11 avril 2016 au préfet de police de Paris et au directeur de l’ordre public et de la circulation pour dénoncer les "comportements violents des forces de l’ordre en charge de veiller au bon déroulement des manifestations".
Le mouvement "Nuit debout", lancé le 31 mars 2016, rassemble chaque soir plusieurs centaines de personnes sur la place de la République, à Paris. Plusieurs personnalités politiques – surtout au sein de l’opposition — s’étonnent du fait que, dans un contexte d'état d'urgence, les autorités n'interdisent pas cette manifestation. "Je comprends la colère des gens de gauche par rapport à la politique conduite par François Hollande, mais je suis profondément choqué qu’on ait, d’un côté, l’état d’urgence et que, de l’autre, on tolère ce type de rassemblement", déclare ainsi le député LR de la Sarthe, François Fillon, invité du "Grand rendez-Vous" Europe 1-Le Monde-Itélé, dimanche 10 avril 2016. Contactée par AEF, une source interne à la Préfecture de police explique qu’il n’est pas question d’interdire les manifestations déclarées, "même en état d’urgence".