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"J’entends les réactions qui disent que le jury serait un maniaque de la fusion, mais c’est une critique tout à fait exagérée. Il est évidemment possible d’envisager d’autres modèles, à condition que l’intégration soit très étroite", indique à AEF Jean-Marc Rapp, président du jury idex, jeudi 5 mai 2016. Il revient en détail sur l’évaluation des 8 idex du PIA 1, ayant conduit à l’arrêt de deux d’entre elles (lire sur AEF). "Ce fut une décision pénible" mais "nous n’avons pu que constater que la trajectoire suivie n’était pas convaincante". Interrogé sur le cadre législatif français, le président du jury reconnaît que les établissements français n’ont pas autant "d’agilité et d’autonomie que leurs concurrents étrangers". Il estime enfin que si l’appel à projets idex est une "méthode bien adaptée à son but", elle ne "peut pas constituer l’alpha et l’oméga de la politique d’ESR en France".