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"Les enseignants prennent de plus en plus l'habitude de réfléchir en termes de parcours scolaire mais, pour cela, il faut qu’ils soient équipés. Or, aujourd’hui, ils ne le sont encore pas assez", déclare le 3 mai 2016 Michel Lussault, président du CSP, lors des "Journées de la refondation de l’école". Il considère que "les enseignants ont du mal à transformer les objectifs du socle et les attendus des cycles en activités de classe" et qu’ils ont des difficultés "à cerner les modalités nouvelles d’évaluation, à aborder le travail collectif indispensable, à comprendre ce que peut leur importer une réflexion de continuité inter-cycles." Pour la Dgesco Florence Robine, ce nouveau parcours scolaire implique de "repenser" l’évaluation des élèves.
"Les bases posées par la loi de Refondation de l’école vont dans le bon sens" mais la mise en œuvre pose des problèmes, estime Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, lors des Journées de refondation de l’école le 2 mai 2016. Le Sgen et l’Unsa reconnaissent les "actions entreprises sur le terrain" mais veulent aller plus loin en matière de "refondation", notamment sur l’étape bac -3/bac +3. De son côté, le Snalc "alerte sur la gravité de la crise que connaît aujourd’hui l’institution scolaire du fait du rejet massif de la réforme du collège" et réclame la démission de la ministre de l’Éducation nationale. Au sujet des journées de la refondation, la FSU dénonce "une opération de communication", le SE-Unsa les juge "trop institutionnelles".