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"Je souhaite que les négociateurs se mettent d’accord autour d’une convention d’assurance chômage et s’ils n’y arrivent pas, il y aurait trois options et à ce stade, aucune n’est privilégiée", explique la ministre du Travail, dimanche 1er mai 2016, sur Europe 1. Myriam El Khomri nuance ainsi ce qu’elle a déclaré devant les députés, le 27 avril dernier, expliquant qu’en cas d’échec de la négociation, le gouvernement prolongerait "vraisemblablement" d’un an la convention de 2014. Si cette option reste sur la table, deux autres sont ainsi mises en avant par la ministre : "laisser [aux partenaires sociaux] un temps supplémentaire pour qu’ils négocient" -option quoi qu’il en soit probable au vu du calendrier, les règles actuelles s'arrêtant fin juin- ou "modifier les paramètres" directement, car "quand les partenaires sociaux échouent, c’est à l’État de prendre ses responsabilités".
Revoir les modalités de calcul de l’indemnisation, mettre en œuvre une dégressivité des allocations si la recherche d’emploi n’est pas suffisante, corréler le ratio jours cotisés-jours indemnisés au taux de chômage, réformer la filière seniors ou encore modifier les règles de financement de Pôle emploi par l’Unédic… Telles sont les préconisations patronales réunies dans un document transmis, mardi 26 avril 2016, en amont de la cinquième séance de négociation de la convention d’assurance chômage.