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Dans un communiqué, le Leem dénonce ce lundi 25 avril 2016 la campagne d’affichage de la Ligue contre le Cancer sur le prix des anticancéreux qui démarre ce même jour. Il estime qu’il s’agit "d’une désinformation flagrante". Pour le Leem, "aucun patient en France n’a jamais été privé de traitement pour des raisons économiques". Et de rappeler que la France est l’un des pays d’Europe qui assure "le meilleur accès des patients aux médicaments innovants", que "les prix français sont aujourd’hui, en moyenne, les plus bas de ceux des cinq grands pays européens" ; et enfin que le médicament est le principal contributeur à la politique de maîtrise des dépenses de santé en France. Le représentant de l’industrie rappelle enfin "que la refondation de l’accord-cadre en janvier 2016 témoigne de [son] engagement à chercher des solutions […] pour faciliter l’accès à l’innovation thérapeutique".
La Ligue contre le cancer revient à la charge sur le prix des médicaments anticancéreux qu'elle souhaite voir fortement contenu afin de préserver l'équilibre du système français de protection sociale et de soigner tous les malades. Lors d'une conférence de presse organisée en décembre dernier sur le sujet (lire sur AEF), la Ligue avait "tiré la sonnette d'alarme sur la mise en danger du système de santé français due à l'explosion des prix des médicaments innovants en cancérologie". Un appel lancé par 110 cancérologues ayant été lancé depuis lors, la Ligue souhaite désormais mobiliser l'opinion publique via une pétition sur Change.org pour réclamer la fin des prix exorbitants des médicaments anticancéreux. Le but est d'obtenir un soutien populaire afin de peser directement sur les discussions et les prises de position du prochain G7, prévu les 26 et 27 mai à Tokyo.
"Dans une démocratie, il ne peut pas être dit à une personne, quel que soit son revenu, ses origines, son parcours : 'vous ne pouvez pas être soignée et guérie parce que c’est trop cher'", déclare François Hollande, lors d’un déplacement à Lyon (Rhône), mercredi 23 mars 2016. "Donc nous devons agir au plan international" pour "faire en sorte que partout dans le monde le prix des médicaments puisse être maîtrisé, régulé", poursuit-il. Cette action, indique une note explicative diffusée à la presse, prendrait la forme d’un dialogue avec l’ensemble des acteurs internationaux, telles les grandes compagnies pharmaceutiques et les autorités de régulation. Il sera lancé au prochain G7, prévu fin mai au Japon. Ces annonces interviennent à une dizaine de jours de la publication d’une tribune dans Le Figaro, plaidant "l’urgence de maîtriser les prix des nouveaux médicaments contre le cancer".