En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Les enseignants de l’éducation prioritaire du premier degré ont été plus nombreux à poser des jours de congé que la moyenne des personnels de l’Éducation nationale 48,6 % contre 45,6 %. Ils sont aussi plus nombreux que leurs homologues de l’éducation non prioritaire et du second degré, tous secteurs confondus, selon le bilan social 2014-2015 du ministère de l’Éducation nationale, portant sur 2013-2014. Durant cette année scolaire, la part des personnels du ministère de l’Éducation nationale à avoir pris un congé a augmenté d’1,2 point, selon le bilan social du ministère. Cependant, le volume de congés reste stable : c’est la durée des congés des agents qui a diminué "d’une journée en moyenne". Les enseignants trentenaires sont plus nombreux que les autres tranches d’âge à s’absenter, et ce sont les femmes de 30 à 39 ans qui s’absentent le plus (56,1 % d’entre elles).
Dans quelles académies les enseignants sont-ils les plus jeunes et les femmes les plus représentées ? Où le taux de réussite aux concours externes est-il le plus élevé ? Dans quels départements y a-t-il le plus de demandes de mobilité et dans quelles académies les néotitulaires sont-ils majoritairement affectés ? AEF propose 11 infographies pour faire le point sur les différences académiques, présentées dans le bilan social du MENESR 2013-2014.
En 2013, les académies ont consommé 26,4 M€ de crédits au titre des dépenses d'action sociale soit 2% de plus qu'en 2012, selon le bilan social. De fortes différences s'observent dans les choix faits par les rectorats entre 3 types de dépenses : prestations interministérielles (PIM), actions sociales d'initiative académique (Asia) et de secours. Les académies consacrent en moyenne 9,4 % de leurs dépenses au titre des PIM pour l'aide aux vacances quand l'action en faveur des enfants handicapés est plus développée en Guyane, Corse et Martinique. Lille concentre 11,9% de la dépense globale des Asia pour 6,9 % des bénéficiaires quand Dijon consomme 8,3 % pour 12,6 % de bénéficiaires. Certaines académies consacrent une partie importante des crédits aux secours : Lille, Créteil, Versailles, Aix-Marseille et Montpellier avec des variations importantes quant aux sommes allouées.
Le MENESR publie mercredi 25 mars 2015 le bilan social 2013-2014 (lire sur AEF) présenté comme un document aux "indicateurs utiles au pilotage des ressources humaines". Pour le ministère, "il s’agit d’un document de référence majeur mais il est également très apprécié par les organisations syndicales", indique à AEF Catherine Moisan, directrice de la Depp. Selon le Sgen-CFDT, il s’agit en effet, d’une "base fiable", utile pour construire des revendications mais qu’il convient encore d’affiner. Le syndicat regrette aussi que le ministère et les académies ne s’en emparent pas davantage pour construire leur politique RH. Des rectorats élaborent leur propre bilan social, comme Créteil pour la première fois en 2015 ou Paris depuis 2008. "C’est un excellent outil diagnostic", notamment au regard des déroulements de carrière, juge Benoît Verschaeve, secrétaire général adjoint de l’académie.
Les primes représentent 12,3 % du salaire brut des personnels titulaires de l'Éducation nationale, selon le bilan social 2013-2014, dont AEF a eu copie. En France métropolitaine, les enseignants perçoivent en moyenne 2 970 € bruts par mois dont 10,2 % de primes. Un peu moins de la moitié sont des rémunérations pour heures supplémentaires. Les primes sont plus importantes chez les professeurs du second degré (14,1 %) que dans le premier degré (4,7 %). De fortes différences s'observent également selon les corps dans le second degré et selon le genre : en moyenne, les hommes perçoivent 29,6 % de primes de plus que les femmes dans le second degré et 64,2% dans le premier degré. De leur côté, les personnels DIEO perçoivent en moyenne un salaire de 3 904 euros bruts dont 13,2 % de primes et "sont les mieux rémunérés" parmi les non-enseignants.