En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le Premier ministre publie, mercredi 13 avril 2016, une nouvelle instruction interministérielle "relative à la prise en charge des victimes d’actes de terrorisme". Ce document est "le fruit [du] retour d’expérience" des attentats du 13 novembre 2015, indique Manuel Valls. L’instruction remplace la précédente circulaire signée le 12 novembre 2015, qui instaurait une "cellule interministérielle d’aide aux victimes". Lors de l’activation de cette cellule, les préfets devront désormais mettre en place "un centre d’accueil des familles des victimes".
La coopération entre les brigades de pompiers des différentes capitales européennes "est importante" pour apprendre à gérer les crises, et notamment les attentats, affirme le commandant de la BSPP, mercredi 23 mars 2016. Le général Philippe Boutinaud, qui s’exprimait à l’occasion des deuxièmes rencontres de la sécurité civile, organisées par l’Ifrasec, explique que "si nous avons été au rendez-vous le 13 novembre, c’est parce qu’après les attentats de Madrid et de Londres en 2004 et 2005, nous avons inventé à la BSPP le plan rouge alpha, qui est en train de se généraliser en France". Ce plan, dit-il, a été élaboré en se basant sur les retours d’expérience des pompiers des capitales britanniques et espagnoles.
Le décret du 26 février 2016 relatif aux droits des victimes est "une avancée que nous attendions, mais il reste encore beaucoup de questions à régler", indique à AEF Michèle de Kerckhove, présidente de l’Inavem (Institut national d’aide aux victimes et de médiation). Ce texte, publié au Journal officiel le 28 février 2016, transpose plusieurs directives européennes, instaurant notamment "le droit à la traduction et à l’assistance des victimes par un interprète" et "l’évaluation personnalisée des victimes d’infractions". "La mise en œuvre de la traduction au moment de l’enquête sera certainement complexe", estime Michèle de Kerckhove. La présidente de l’Inavem s’inquiète également de la formation des OPJ pour réaliser l’évaluation des victimes d’infraction.
"Plusieurs numéros verts ont été ouverts en même temps à la suite des attaques du 13 novembre 2015, au détriment d’une bonne coordination dans la remontée de l’information", déplore Juliette Méadel, secrétaire d’État chargée de l’aide aux victimes, lundi 22 février 2016. Elle s’exprimait en ouverture d’un colloque sur la prise en charge des victimes du terrorisme organisé par l’Inavem à Paris. Juliette Méadel évoque également la saturation des plateformes téléphoniques mises en place. "Dans un moment crucial et tragique, ces dysfonctionnements administratifs prennent une ampleur et une importance considérables du point de vue des victimes", note la secrétaire d’État. "L’objectif, durant mon mandat, sera donc de remédier à ces dysfonctionnements."
"Il faut réaffirmer et conforter le rôle essentiel du [policier exerçant le] commandement des opérations de police et de la circulation" lors des crises graves, indique le professeur Denis Safran, jeudi 4 février 2016. Le responsable de l’unité de soutien médical opérationnel de la BRI (brigade de recherche et d’intervention) s’exprimait lors d’une conférence organisée dans le cadre du salon Secours expo, organisé à Paris. "Le préfet de police de Paris en est conscient. Il faut que ce commandant soit parfaitement identifié, qu’il accepte de mettre une chasuble pour qu’on le voie et qu’on lui donne toute autorité pour organiser la circulation, ce qui n’est pas facile", poursuit-il. Avec les différents intervenants de cette conférence, il revient sur "les succès et les forces de frottements" lors des attentats du 13 novembre 2015.
L’Association française des victimes du terrorisme demande au gouvernement, mardi 5 janvier 2016, de "clarifier [sa] politique en matière de lutte contre le terrorisme islamiste". Il est nécessaire, selon elle, de "réorganiser et d’étoffer les services de renseignement et les instances judiciaires en les dotant de ressources et d’outils qui leur permettraient de mener leurs missions dans les meilleures conditions". L'organisation appelle ainsi l'exécutif à "mobiliser dans les meilleurs délais" des "moyens humains et matériels" supplémentaires.