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"Il y a, depuis le début des manifestations [contre le projet de loi travail], 151 policiers et gendarmes qui ont été blessés", annonce Bernard Cazeneuve, vendredi 15 avril 2016, au cours d’un déplacement à Orléans. "Je n’accepte pas que l’on s’en prenne quotidiennement à des policiers ou des gendarmes en leur envoyant des projectiles ou des cocktails molotov", fustige le ministre de l’Intérieur. "Les policiers et les gendarmes n’ont pas à être pris pour cible par des groupes qui ont la violence pour seule boussole." Dans un communiqué publié mercredi 13 avril 2016, Bernard Cazeneuve faisait état de 131 policiers et gendarmes blessés lors "d’opérations de maintien de l’ordre" au cours du mois écoulé. "Les coupables seront poursuivis et condamnés." Le ministre de l’Intérieur indique par ailleurs qu’il dévoilera mardi 19 avril 2016 le schéma d’intervention des forces d’intervention.
Le mouvement "Nuit debout", lancé le 31 mars 2016, rassemble chaque soir plusieurs centaines de personnes sur la place de la République, à Paris. Plusieurs personnalités politiques – surtout au sein de l’opposition — s’étonnent du fait que, dans un contexte d'état d'urgence, les autorités n'interdisent pas cette manifestation. "Je comprends la colère des gens de gauche par rapport à la politique conduite par François Hollande, mais je suis profondément choqué qu’on ait, d’un côté, l’état d’urgence et que, de l’autre, on tolère ce type de rassemblement", déclare ainsi le député LR de la Sarthe, François Fillon, invité du "Grand rendez-Vous" Europe 1-Le Monde-Itélé, dimanche 10 avril 2016. Contactée par AEF, une source interne à la Préfecture de police explique qu’il n’est pas question d’interdire les manifestations déclarées, "même en état d’urgence".
"Nous aurons, en tout, consacré 17 millions d’euros en 2016 à l’optimisation des équipements des BAC et des Psig", annonce Bernard Cazeneuve à Reims, vendredi 1er avril 2016. Le ministre de l’Intérieur faisait un point sur le déploiement des matériels en faveur de ces unités dans le cadre du plan annoncé à Rouen en octobre 2015 (lire sur AEF). Près de 1 300 fusils-mitrailleurs auront été livrés à la fin du mois de mai, indique-t-il notamment. Dans le contexte de la lutte contre le terrorisme, Bernard Cazeneuve appelle par ailleurs à une "parfaite articulation entre les forces" et évoque la présentation prochaine du schéma d’intervention plusieurs fois annoncé (lire sur AEF). Sans faire explicitement référence aux enquêtes menées sur des cas de violences attribuées à des policiers lors des manifestations lycéennes (lire sur AEF), il demande aux forces de l’ordre d’être "exemplaires".
Bernard Cazeneuve annonce, vendredi 15 janvier 2016, l’élaboration prochaine d’une "doctrine" pour définir le rôle des primo-intervenants "en cas de tueries de masse". Il s’exprimait à l’occasion de ses vœux à la police nationale à l’École nationale supérieure de police de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (Rhône). "J’ai demandé aux directeurs généraux de la police et de la gendarmerie, comme au préfet de police, de travailler à la mise en place d’une doctrine partagée définissant les rôles et les fonctions des primo-intervenants", précise le ministre de l’Intérieur. "Les conclusions de ces travaux me seront rendues à la fin du mois." Ce document portera notamment sur la coordination avec la BRI et le Raid, indique Bernard Cazeneuve. Il annonce également l’élaboration d’un schéma national des forces d’intervention.
Le ministre de l’Intérieur annonce, vendredi 30 octobre 2015 à Rouen, "la mise en œuvre, dès l’année 2016, d’un plan ambitieux de renforcement des équipements des BAC (brigades anticriminalité) de la police nationale et des Psig (pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie)". Selon Bernard Cazeneuve, l’objectif "consiste à apporter des moyens supplémentaires à des personnels mieux formés, dans le cadre d’une doctrine d’intervention spécifique."