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"Nos clients demandent toujours plus de puissance de calcul et de stockage, il faudra passer au saut quantique sur [la période] 2025-2035, et c’est maintenant qu’il faut s’y mettre", souligne Thierry Breton, PDG d’Atos, le 12 avril 2016. Il présentait le dernier supercalculateur de Bull, "Sequana", qui doit permettre d’atteindre d’ici 2020 la génération exascale, soit une capacité de calculer 1 milliard de milliards d’opérations par seconde. "Nous avons décidé avec des équipes du CEA de consacrer des moyens importants pour travailler sur des algorithmes et langages novateurs adaptés à cette programmation" quantique, dit-il. Il précise que trois équipes au monde travaillent sur un tel projet, celle d’Atos avec le CEA, celle d’IBM et celle de Google. Dans la continuité de Sequana, Thierry Breton ajoute que des réflexions sont d’ores et déjà en cours pour atteindre 1 000 exaflops en 2025.
La société Bull annonce mercredi 27 février 2013 la signature d'un contrat avec l'université technologique d'Ostrava (République tchèque) pour la livraison d'un supercalculateur « bullx » destiné au nouveau « centre d'excellence tchèque dédié au calcul intensif ». La machine, d'une puissance de calcul théorique de 82,54 téraflops, sera livrée fin mars 2013 au centre de calcul haute performance d'IT4Innovations, pour une mise en service en mai. Selon Bull, ce « small cluster » doit permettre à la communauté scientifique et à l'industrie tchèque de « faire progresser l'innovation dans des domaines tels que les nanotechnologies, l'ingénierie et l'industrie des transports ».
Le laboratoire national américain d'Oak Ridge (Tennessee) vient de s'équiper d'un supercalculateur de 20 pétaflops (capable d'effectuer 20 millions de milliards d'opérations par seconde), ce qui en fait la plus puissante machine de ce type dans le monde, indique le 29 octobre 2012 la société Nvidia qui a fourni une partie de la technologie. Cette machine baptisée Titan (www.olcf.ornl.gov/titan) représente « une étape importante sur la voie du calcul exaflopique, qui vise la construction d'un supercalculateur pouvant atteindre les 1 000 pétaflops ». Elle servira en particulier au programme Incite (Impact on theory and experiment) du département de l'innovation énergétique américain pour des recherches sur la combustion, le nucléaire ou les changements climatiques.
Le Genci (Grand équipement national de calcul intensif) vient de contractualiser avec la société Bull pour l'acquisition d'un supercalculateur de 1,6 petaflops (1), ce qui « placera la France en tête des pays européens en termes de puissance de calcul accessible à la communauté scientifique », se félicite mardi 14 septembre 2010 Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche. L'investissement « pour la machine, son coût de fonctionnement et l'ensemble des services aux utilisateurs » est de 100 millions d'euros sur cinq ans. Le ministère souligne que la puissance de ce supercalculateur « le classerait aujourd'hui, s'il était opérationnel à ce jour, comme le plus puissant » au niveau européen, et « parmi les trois plus puissants » au monde.
« À l'instar des États-Unis », il faut « favoriser l'émergence d'une infrastructure de recherche européenne d'envergure internationale et renforcer le processus d'innovation et de transfert en améliorant les relations public/privé pour faire de la France l'un des pivots du calcul intensif ». C'est une des propositions émises par le Centre d'analyse stratégique dans sa note de juillet 2010 consacrée aux supercalculateurs (1), considérés comme « un impératif scientifique et industriel ». En s'appuyant sur l'initiative européenne Prace (Partnership for advanced computing in Europe), « il s'agit de créer, autour d'un tel centre ou réseau de centres de recherche, un écosystème pluridisciplinaire associant projets applicatifs à court terme et programmes de longue haleine sur les technologies des supercalculateurs et les codes applicatifs du futur, favorisant les échanges entre laboratoires publics et filières industrielles, éditeurs logiciels, communautés Open Source, etc. »