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Nora Machuré, proviseure du lycée Pierre-Gilles de Gennes - ENCPB à Paris, a été "sauvagement et lâchement agressée par un bloqueur", rapporte le SNPDEN le 11 avril 2016. "Transférée par le Samu à l’hôpital, les médecins ont diagnostiqué des fractures et lui ont attribué une ITT de 30 jours." Le syndicat revient sur les "blocages" de lycées dans le contexte de la protestation contre le projet de loi El Khomri (lire sur AEF). Ceux-ci sont "aujourd’hui accompagnés d’actes violents, de dégradations volontaires et d’intimidation dont ont été victimes des personnels", estime le SNPDEN, qui demande au MENESR "d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des 'bloqueurs' responsables de ces agressions". Par ailleurs, Hélène Bernard, rectrice de l’académie de Toulouse, "condamne fermement" le blocage d’un lycée à Tarbes le 11 avril et l’agression de la proviseure adjointe.
Plusieurs lycées de l’académie de Versailles ont été "la cible de groupes de jeunes casseurs très mobiles" jeudi 7 avril 2016 au matin, indique le rectorat de Versailles dans un communiqué. Le recteur Daniel Filâtre "dénonce avec fermeté ces violences inadmissibles et exprime toute sa solidarité" envers la communauté éducative. Des "tentatives de blocages" ainsi que des "jets de projectiles et des départs de feux de poubelles" ont eu lieu aux lycées Galilée (Gennevilliers), Maupassant (Colombes), Painlevé (Courbevoie) et Newton et Auffray (Clichy), ainsi qu’au lycée Rostand de Saint-Ouen-l’Aumône. Ces actions interviennent dans le contexte des mobilisations lycéenne et étudiante contre le projet de loi El Khomri (lire sur AEF). Contactés par AEF, l’académie de Paris n’a pas relevé d’incident de ce type jeudi et le rectorat de Créteil n’a pas répondu.
MAJ 6 avril à 09h45. Les syndicats lycéens (UNL, SGL) dénombrent entre 150 et 160 lycées mobilisés contre le projet de loi El Khomri, mardi 5 avril 2016, tandis que le ministère de l’Éducation nationale compte 34 lycées "faisant l’objet d’un blocage, total ou filtrant", à 9 heures. Pour rappel, lors de la dernière mobilisation étudiante et lycéenne le 31 mars, le ministère estimait à 176 le nombre de lycées bloqués dans la matinée (lire sur AEF). Dans un communiqué, Najat Vallaud-Belkacem "condamne les blocages qui conduisent trop souvent à des débordements inacceptables", alors qu’un incendie volontaire s’est déclaré au lycée Léonard de Vinci de Levallois-Perret, mardi matin. En région parisienne, l’UNL compte 40 lycées mobilisés, dont 20 à Paris, et la Fidl "35 à Paris et 40 en région parisienne".
"Je vais aller déposer une plainte contre X", déclare à AEF Philippe Pradel, proviseur du lycée Paul Bert à Paris, agressé vendredi 1er avril 2016 au matin, au lendemain de la manifestation contre le projet de loi El Khomri (lire sur AEF). "Quatre jeunes gens cagoulés et habillés de noir étaient en train de cadenasser l’une des cinq portes d’entrée de mon établissement", raconte-t-il à AEF. Lors de leur fuite, l’un d’eux lui a cassé une dent. Philippe Pradel n’a pas fait valoir son droit de retrait, estimant que "si on n’est pas en danger immédiat, […] il faut assurer la continuité du service public". Comme plusieurs de ses collègues parisiens, il avait fermé son lycée jeudi lors de la manifestation contre le projet de loi El Khomri, après les débordements du 24 mars (lire sur AEF). Par ailleurs, une quinzaine de lycées parisiens ont fait l’objet de blocages vendredi 1er avril au matin.
"Une vingtaine de chefs d’établissements parisiens annoncent qu’ils vont être fermés" jeudi 31 mars 2016, jour de manifestation contre le projet de loi El Khomri