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"Il n’est pas nécessaire de complexifier encore l’offre de formation de l’enseignement supérieur avec un nouveau diplôme" comme les bachelors, répond Rodolphe Dalle, VP de l’Adiut, à la mission d’information relative à l’application de la loi ESR. Plusieurs directeurs et présidents d’IUT (1) étaient auditionnés par les rapporteurs de la mission, Sandrine Doucet (SRC, Gironde) et Benoist Apparu (LR, Marne), jeudi 7 avril 2016 (lire sur AEF). Pour le directeur de l’IUT de Nantes, le développement des bachelors est, en partie, "une tactique" de la part des écoles face à "la réforme de la taxe d’apprentissage qui favorise plutôt les formations en dessous du niveau I". Jean-Paul Vidal, président de l’Unpiut et président du conseil de l’IUT de Montluçon, estime plus judicieux "que l’État finance un bachelor dans les IUT."
"Après Polytechnique, est-ce que d’autres écoles d’ingénieurs vont prendre le pas" en créant à leur tour des bachelors ?" C’est la question que se pose Hervé Riou, président de l’Upsti. L’X a annoncé en décembre dernier la création à la rentrée 2018 d’un cycle bachelor pour 160 étudiants, sanctionné par un diplôme d’établissement, "valant grade de licence" (lire sur AEF). Les différents acteurs du milieu des prépas n’ont pas tous la même perception de ce nouveau diplôme. Du côté de l’APLCPGE, l’inquiétude prédominait "au départ" mais le cursus de l’X "se veut professionnalisant", assure son président, Jean Bastianelli. À l’UPS, cette annonce est jugée "assez anecdotique" au regard du nombre d’écoles d’ingénieurs en France.