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"Nous avons identifié une alternative à la situation existante en matière d’affectation des enseignants, qui pourrait contribuer à atténuer un des facteurs de la désaffection pour la carrière d’enseignant – le manque de mobilité -, tout en évitant de sacrifier les académies les plus défavorisées", indique à AEF, Olivier Tercieux, chercheur au CNRS (chaire associée à l’École d’économie de Paris), qui présente le travail mené avec Julien Combe et Camille Terrier dans une note de l’IPP (Institut des politiques publiques) publiée le 7 avril 2016. Ce nouvel outil facilite les "échanges" de postes entre enseignants du 2nd degré. "L’algorithme utilisé actuellement ne permet pas de réaliser ces échanges au mieux", explique Olivier Tercieux. Celui développé par les chercheurs augmente de 30 % en moyenne le mouvement des titulaires, avec des pics à 100 % dans certaines académies.
Les élèves en fin de troisième se destinant à la voie professionnelle, qui étaient sans solution d’affectation à la fin du mois de juin 2014, se sont vus proposer une nouvelle place en lycée professionnel, à la mi-septembre. Ce second tour d’affectation est expérimenté pour la première fois dans l’académie de Nantes, qui veut "réduire le nombre d’élèves sans solution". Un recensement des places vacantes a été réalisé début septembre et a permis de proposer entre 200 et 300 places en LP. Le rectorat envisage d’étendre le dispositif, l’an prochain, aux formations par apprentissage.