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Afin d’atteindre l’objectif de la création de 75 000 places dédiées aux enfants de moins de 3 ans à l’école maternelle d’ici 2017, Najat Vallaud-Belkacem annonce une amplification de la "mobilisation interministérielle", lundi 4 avril 2016. La ministre souhaite renforcer la coopération avec les parents, améliorer la coordination entre l’Éducation nationale et les acteurs des politiques sociales et familiales, apporter "une formation adaptée, initiale et continue" aux enseignants de maternelle et aider les communes en difficulté à financer les équipements nécessaires. D’ici 2017, le ministère entend scolariser 50 % des enfants de moins de 3 ans en REP + et 30 % en REP. Aujourd’hui, 25 000 places ont été créées et 11,7 % des enfants de moins de 3 ans sont scolarisés. Le taux de scolarisation de ces enfants en REP + atteint 22,2 % à la rentrée 2015 et 19,3 % en REP.
Le taux de scolarisation des deux ans baisse légèrement dans 15 académies, selon le bilan de la rentrée scolaire 2015 établi par la Dgesco et présenté fin décembre en CTM. Cette diminution oscille entre -1,2 point à Nice à -0,1 point à Créteil. À la rentrée, 173 emplois supplémentaires sur les 221 postes créés en classes élémentaires ont été consacrés à cet accueil portant à 961 le nombre d'emplois total implantés sur ce dispositif. Les académies les mieux dotées sont Versailles, Créteil et Orléans-Tours. Le taux de scolarisation des 2 ans est en baisse dans 51 départements et particulièrement en Ariège, Lozère, Aveyron, Mayenne et dans les Côtes-d'Armor, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Pyrénées. Les départements les mieux dotés en postes dédiés sont la Moselle, le Loiret et les Bouches-du-Rhône.
Le taux de scolarisation des enfants de deux ans diminue très légèrement pour atteindre 11,5 % à la rentrée 2015, contre 11,7 % à la rentrée 2014, indique une note de la Depp de novembre 2015, consacrée aux élèves du premier degré
"Douze nouvelles classes seront créées à la rentrée 2015 [à Marseille] pour accueillir des élèves de moins de trois ans", déclare le Premier ministre Manuel Valls à Marseille, à l’issue du comité interministériel consacré au développement de la future métropole Aix Marseille Provence vendredi 29 mai 2015
Le taux de scolarisation des deux ans, établi à 11,8 % en 2014, ne progresse pas par rapport à l’année précédente, selon le bilan des rentrées 2013 et 2014 du MENESR. Dans l’enseignement public, ce taux reste stable à 9 %, diminue dans 16 académies mais augmente en Outre-mer. Dans les départements, les plus fortes hausses s’observent dans l’Yonne, la Lozère, l’Indre et la Charente. Ce taux baisse en revanche dans 56 départements et notamment dans le Cantal, la Creuse, la Nièvre et la Meuse. Dans l’enseignement public, les départements qui scolarisent le plus d’élèves de deux ans sont la Lozère, la Haute-Loire, le Nord, le Finistère et le Pas-de-Calais. En 2013 et 2014, au total 680 emplois supplémentaires ont été consacrés à ce dispositif. Parmi les départements les mieux dotés figurent le Val-de-Marne, l’Oise, l’Essonne, les Bouches-du-Rhône et la Seine-Saint-Denis.
"Malgré une situation difficile notamment en moyens de remplacement, nombre de départements ont dégagé des marges de manœuvre importantes pour donner une impulsion à cette politique, initiant un mouvement de scolarisation accrue par des implantations de postes", souligne un rapport commun à l’Igen et l’IGAENR portant sur la scolarité des enfants de moins de trois ans, daté de juin 2014. Les inspecteurs généraux notent la dynamique d’accroissement des effectifs mais constatent que les créations de postes "marquent le pas". Ils formulent des préconisations pour améliorer la qualité de l’encadrement pédagogique : développer des formations à l’éducation et à la pédagogie des moins de trois ans ainsi que les évaluations d’école en intégrant les particularités de cet enseignement ou encore produire dans le cadre des programmes de maternelle des recommandations spécifiques à cette scolarité.
"On parle souvent d’augmenter le salaire minimum pour mieux valoriser les carrières des salariés les plus faiblement rémunérés." Mais "on devrait aussi porter une attention plus soutenue" aux minima conventionnels, "qui bloquent, par un mécanisme complexe de 'plancher collant', les salariés au niveau du Smic malgré leur progression de carrière", constate Terra Nova dans une note publiée le 28 juin 2022. Pour y remédier, le think tank recommande de réserver l’application de certaines exonérations de cotisations aux branches dont le premier niveau est conforme au Smic.