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Un tiers du chiffre d’affaires mondial de l’édition scientifique est réalisé par six éditeurs qui "captent 65 % des profits générés" grâce à un "taux de marge opérationnelle hors norme de plus de 36 %", constate l’Eprist dans une analyse publiée le 30 mars 2016. Ce taux montre aussi un "fossé impressionnant" avec tous les autres éditeurs, sur un marché qui pèse 23 Md€. Les investissements se situent entre 3,5 % et 5 % du CA chez les cinq grands éditeurs cotés en bourse (non coté, Springer-Nature ne publie pas de résultats) "et progressent faiblement (+9 %) sur une période de 5 ans". Ils sont de plus de 1,2 Md€ en données cumulées sur cette période. Ces mêmes éditeurs ont redistribué plus de 4,2 Md€ de profits à leurs actionnaires. Pour l’Eprist, "la rentabilité hors-norme des plus grands éditeurs scientifiques mondiaux rend difficile l’évolution vers de nouveaux modèles économiques".
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