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Alors qu'un nouveau moratoire vient d’être décidé concernant la généralisation du suivi de carrière, Jean-Paul Deroin, président de la CP-CNU, explique dans un entretien à AEF s’être donné "jusqu’au 9 juin pour formuler des propositions concrètes". "Si aucun consensus ne peut être trouvé avec la CPU et la DGRH, je crois qu’il sera bon de s’arrêter là et de s’interroger sur la structure qui pourrait conduire ce suivi de carrière." Jean-Paul Deroin revient également sur le rapport IGAENR sur la carrière des enseignants-chercheurs, lequel est très à charge contre le CNU, au sujet notamment de la procédure de qualification. "Ce rapport est une provocation", "une sorte de ballon-sonde", répond Jean-Paul Deroin. S’agissant du sujet des autopromotions, il invite à se pencher sur les pratiques des établissements : combien de membres de CA ou de Cac sont promus chaque année ?
Une pétition soutenue par l’ASES (Association des sociologues enseignant·e·s du supérieur) et le Snesup-FSU est en ligne depuis lundi 1er février 2015, demandant que "le 'suivi de carrière' ne soit pas mis en œuvre" par le CNU. Conformément à la loi du 22 juillet 2013 et au décret d’application du 2 septembre 2014 (article 18-1), le suivi de carrière doit être appliqué cette année à tous les enseignants-chercheurs des établissements appartenant à la vague B et généralisé progressivement à tous les enseignants-chercheurs dans les années suivantes. Concrètement, les enseignants-chercheurs de la vague B doivent déposer leur dossier sur la plateforme Galaxie (application ALYA) entre le 25 mars et le 21 avril 2016. À 15h, la pétition avait recueilli un peu moins de 300 signatures.