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Le directeur général de l’OPPBTP, Paul Duphil, a présenté à la presse, ce 31 mars 2016, les grands axes de son nouveau plan stratégique quinquennal, intitulé "Horizon 2020", pour améliorer la prévention santé dans la branche du BTP. Trois axes prioritaires sont fixés : améliorer la mobilisation des entreprises autour des enjeux de prévention alors que près de 100 000 d’entre elles (sur un total d’environ 230 000) souffriraient encore d’un "déficit d’actions formalisées" ; lutter contre les accidents graves et mortels, dans un contexte de stagnation de la baisse du nombre de décès ; relever enfin le "défi" de l’amélioration des conditions de travail. Ce dernier axe pourrait par ailleurs amener l’OPPBTP à apporter sa contribution active d’ici cet automne dans le cadre des référentiels pour le compte pénibilité.
Nombre d’entreprises du BTP n’ont pas anticipé la mise en place d’une complémentaire santé collective au 1er janvier prochain, affirme David Fagette, directeur de la délégation sud-ouest du groupe de protection sociale Pro BTP, le 2 avril 2015 devant la presse. Les petites structures découvrent le sujet et la plupart des PME ne sont couvertes nulle part. "Mais quand elles adhèrent chez nous, 4 sur 5 mettent un peu plus de garanties dans le panier de soins que le socle minimum", dit David Fagette, dont l’équipe est mobilisée depuis janvier pour informer les entreprises sur cette obligation et sur le passage à la DSN (déclaration sociale nominative). Pro BTP compte 89 357 adhérents (dont 65 242 artisans) en Aquitaine, Limousin et Midi-Pyrénées ; le groupe couvre 48 % des entreprises avec salariés de cette zone pour les frais médicaux.
Les partenaires sociaux de la branche du BTP ont présenté une déclaration commune, signée le 11 juillet 2013 (2), critiquant la décision du Conseil constitutionnel du 13 juin 2013, qui a censuré l'usage des clauses de désignation dans le cadre de la loi généralisant la complémentaire santé en entreprise. « L'ensemble des partenaires sociaux du bâtiment et des travaux publics demandent instamment aux pouvoirs publics de prendre le plus tôt possible toute disposition pour rétablir un mécanisme de mutualisation préservant le régime de protection des salariés et les intérêts collectifs des entreprises », proclame cet appel, estimant que l'interdiction des clauses de désignation, notamment dans le champ de la prévoyance, entraîne une « mise en cause » de la « solidarité professionnelle » ainsi que de la « mutualisation des risques », qui pèserait également sur la capacité à mener des actions sociales.