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"Il faut que partout sur le territoire, les IEN de circonscription aillent sur le terrain contrôler la qualité des PEDT", estime la sénatrice PS Françoise Cartron, chargée d'une mission d'évaluation des rythmes scolaires en milieu rural. Dans une interview à AEF le 30 mars 2016, elle considère que l’Éducation nationale ne s’est pas "suffisamment saisie de cette mission de contrôle". "Il faut faire désormais un vrai saut qualitatif dans ces nouveaux rythmes", juge la sénatrice de Gironde qui préconise de "mieux coordonner" les projets d’école avec les PEDT. Elle plaide pour un ajustement de la réforme en maternelle, notamment pour les plus jeunes, et une meilleure formation des intervenants. Les travaux de la mission de Françoise Cartron (1) touchent à sa fin et son rapport devrait être finalisé autour du 15 avril.
Le gouvernement devrait proposer de pérenniser le décret "Hamon" qui permet de concentrer les activités périscolaires sur un après-midi, dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, indiquent à AEF plusieurs syndicats. Un projet de décret sera présenté vendredi 25 mars 2016 en CSE. Le décret du 7 mai 2014, pris par Benoît Hamon, autorise "à titre expérimental, pour une durée de 3 ans, des adaptations à l’organisation de la semaine scolaire dérogeant à certaines dispositions" du code de l’Éducation. Selon le Snuipp, 14 % des communes ont opté pour ce dispositif en 2014. Dans un communiqué, la FCPE indique qu’elle s’oppose à cette mesure qui "cherche le compromis entre les différents intérêts des adultes, plus que l’intérêt des enfants" et se situe à "l’opposé des objectifs et des principes proposés par la loi de refondation". Contacté par AEF, le MENESR n’a pas donné suite.
Lors d’une séance de la Commission "éducation, action sociale" de l’Amif en janvier 2016, les élus franciliens, en présence de la sénatrice PS de Gironde Françoise Cartron, vice-présidente du Sénat et rapporteure du projet de loi pour la refondation de l’école pour la République, ont analysé les impacts de la réforme des rythmes scolaires. Dans un communiqué diffusé le 17 février 2016, les élus réclament trois mesures pour la rentrée 2016-2017 : "obtenir un délai supplémentaire d’un an pour la mise en place du projet éducatif territorial (PEDT), ne pas inclure l’école maternelle dans la réforme et disposer de plus de souplesse dans le choix de la demi-journée de cours supplémentaire" (mercredi ou samedi). Ils soulignent que "l’application de la réforme a révélé des contraintes souvent lourdes à surmonter pour les communes".
L’association de maires "France urbaine"