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AEF présente le niveau de performance des 10 plus gros lycées professionnels (LP) français (nombre d’élèves présentés au bac), à partir des indicateurs de valeur ajoutée des lycées (Ival) 2015, rendus publics le 30 mars 2016. Parmi ces lycées, 5 présentent des valeurs ajoutées négatives pour les deux indicateurs retenus par la Depp et un seul compte deux valeurs ajoutées positives. Fabienne Rosenwald, directrice de la Depp (lire sur AEF) précise que les Ival ne sont "ni un classement ni un palmarès des lycées", mais plutôt des "outils de pilotage à destination des recteurs et des chefs d’établissements". De leur côté, les 10 plus gros lycées d’enseignement général et technologique s’avèrent "peu performants" (lire sur AEF).
Cette revue de presse agrège les articles publiés sur les sites internet des principaux médias nationaux et régionaux au cours des 24 dernières heures. Les informations qui suivent n’engagent donc que les publications dont elles sont issues.
"Un trait dominant se dégage : la valeur ajoutée, positive ou négative (d’un lycée), ne peut jamais être imputée à un seul élément déterminant. C’est toujours une conjonction de facteurs qui se renforcent mutuellement, qui peut expliquer la valeur ajoutée d’un établissement", souligne un rapport conjoint l’Igen/IGAENR daté de juillet 2015 et publié le 8 décembre 2015
"Malgré les améliorations de 2008, les Ival sont encore perfectibles et l’étude transversale ou longitudinale des indicateurs a permis de repérer des sujets d’interrogation et des pistes de progrès", affirme la Depp dans l’étude "Comment mesurer la performance des lycées ?" publiée dans la revue Éducation & Formation de novembre 2014
En valorisant "l’effet propre" des établissements, "la valeur ajoutée correspond au chemin que fait parcourir un lycée à ses élèves (...) c’est un indicateur d’autant plus intéressant que la difficulté spécifiquement française est de faire réussir les élèves en difficulté", indique mardi 25 mars 2014 Catherine Moisan, directrice de la Depp, à l’occasion de la présentation des Ival 2013. Plutôt qu’un classement, ces indicateurs permettent de mettre en évidence des "familles de lycées". Ainsi, si l’académie de Créteil comporte le plus de lycées généraux et technologiques "performants" elle est aussi celle qui "accompagne" le mieux les élèves de lycées professionnels ayant une performance de réussite au bac moins importante. Toulouse et Paris comportent plus de lycées performants mais "sélectifs". Les établissements privés sont "plus sélectifs et moins accompagnateurs".