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Matthieu Gallou est élu président de l’université de Bretagne-Occidentale, mardi 29 mars 2016, au premier tour de scrutin, avec 21 voix, contre 10 voix pour Fabrice Huret et 2 pour Pascal Gente. Il succède à Pascal Olivard, qui présidait l’université depuis mai 2007. La liste "Demain l’UBO", conduite par Matthieu Gallou, était arrivée en tête chez les enseignants, lors des élections universitaires des 1er et 2 mars 2016 (lire sur AEF). Matthieu Gallou est Prag au département de philosophie. Depuis novembre 2013, il était premier vice-président de l’UBO, en charge du conseil d’administration et des affaires générales.
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L'université de Bretagne-Occidentale a organisé les 20 et 21 février 2014 la première édition de ses « assises de la pédagogie ». Principalement destinées aux enseignants de l'UBO, ces journées ont également rassemblé des étudiants, des personnels Biatss et des enseignants d'établissements voisins. Au total, près de 400 personnes étaient présentes : un succès, pour Michel Beney, directeur du Siame (service d'ingénierie, d'appui et de médiatisation pour l'enseignement de l'UBO) et président du réseau des Sup depuis février 2013, qui estime que ces assises ont atteint leur objectif : « susciter une effervescence autour des questions de pédagogie universitaire ». À la suite de ces assises, le Siame proposera aux enseignants de nouvelles actions pour les accompagner en matière de pédagogie.
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Le CA de l'université de Bretagne-Occidentale, réuni le 12 décembre 2013, se prononce en faveur d'une Comue. Les administrateurs considèrent « qu'il est prématuré, au regard des éléments dont ils disposent, de se prononcer définitivement sur [son] périmètre ». Ils émettent cependant « une préférence » pour le périmètre régional. L'UBO demande également qu'une conférence territoriale réunissant les membres des conseils académiques et des conseils d'administration des quatre universités bretonnes, et associant les écoles membres de l'UEB soit organisée « dans les meilleurs délais ». De son côté, l'université du Maine confirme « qu'elle s'inscrit dans la dynamique de la Comue interrégionale, avec quelques bémols ». « Nous veillerons à ce que les identités de chaque établissement soient préservées dans la gouvernance », explique Rachid El Guerjouma, son président.
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Une enquête menée en 2013 par l'Adeupa (agence d'urbanisme du pays de Brest) sur le « poids économique de l'université de Bretagne-Occidentale dans le Finistère » montre que l'université est à l'origine de 141 millions d'euros de retombées financières directes chaque année dans le Finistère, et génère un emploi pour quatre étudiants présents à l'UBO. Cette étude, qui présente plus largement la contribution de l'université au développement économique finistérien (alternance, stages, insertion professionnelle des diplômés, recherche…) et sa participation au rayonnement du territoire, « assoit et objective le poids de l'université sur son territoire », selon Nadine Le Hir, responsable de l'étude. « Ce sont des éléments importants, dans le contexte de réflexion sur une Comue interrégionale (AEF n°468888). »
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