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Au niveau international, "les cours les plus donnés sont ceux de mathématiques et statistiques" en licences de sciences économiques. "À l’inverse, les disciplines comme l’histoire économique (4 %) et plus encore l’histoire de la pensée économique et tous les cours de nature réflexive (2,4 %) sont marginalisés." Tels sont les principaux résultats d’une enquête présentée par les étudiants de Peps-économie (Pour un enseignement pluraliste dans le supérieur en économie) et le réseau international Isipe (International student initiative for pluralist economics), le 26 mars 2016 (1). "Face à un manque de recul critique criant, un repli de l’enseignement sur une portion congrue de la discipline économique, et un isolement à l’égard des autres sciences sociales, il est grand temps de renouveler l’enseignement de l’économie vers plus de pluralisme", affirme Peps-économie.
Deux rapports sur les sciences économiques à l'université, rendus publics mercredi 5 juin 2014, pointent la nécessaire adaptation de l’enseignement de l’économie à l’université et de ses méthodes pédagogiques. L’un a été remis au MENESR et au secrétariat d’État à l’ESR par Pierre-Cyril Hautcœur, président de l’EHESS : "L’avenir des sciences économiques à l’université en France". Même si l'enseignement est moins "autiste" en France que par le passé, il faut une formation de 1er cycle "plus tournée vers la compréhension des faits et des institutions économiques" et une pédagogie "revalorisée et plus innovante". L’autre émane de l’Idies, dont le délégué général est Philippe Frémeaux : "Sortir de la crise de l’enseignement supérieur d'économie". Ces deux rapports abordent aussi le recrutement des enseignants-chercheurs (lire sur AEF).
Le collectif étudiant Peps-économie (Pour un enseignement pluraliste de l'économie dans le supérieur) organise des « états généraux de l'enseignement de l'économie dans le supérieur » le 6 avril 2013 à l'EHESS à Paris. À partir d'une enquête qu'il a réalisée début 2013 sur 50 mentions (1) de licence d'économie en France, il dresse un triple constat sur l'enseignement de l'économie : « un manque de recul critique criant », « un repli de l'enseignement sur une portion congrue de la discipline économique », et « un isolement à l'égard des autres sciences sociales ». Il fait une proposition de « maquette alternative » d'enseignement de l'économie pour les trois années de licence.