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La liste "Paris-Sud au cœur", qui soutient la candidature de Sylvie Retailleau à la présidence de l’université Paris-Sud pour succéder à Jacques Bittoun (lire sur AEF), obtient 13 sièges sur les 16 des collèges enseignants au conseil d’administration, lors des élections qui se sont tenues le 22 mars 2016 et dont les résultats sont proclamés jeudi 24 mars. Sylvie Retailleau, doyenne de la faculté des sciences, défend notamment la construction d’une université Paris-Saclay "intégrée", qu’elle voit comme "un des enjeux essentiels pour l’avenir de Paris-Sud". La liste FSU, opposée à la "dissolution de Paris-Sud dans Paris-Saclay" et conduite par Yves Levi, professeur en santé publique et environnement à la faculté de pharmacie, obtient pour sa part 3 sièges dans les mêmes collèges. Chez les étudiants, la Fage obtient 3 sièges, l’Unef 2 et l’UNI 1. L’élection du président aura lieu le 30 mai.
« Faute d'action, nous devrions dépasser d'environ 4,5 millions d'euros le plafond de masse salariale qui nous est autorisé en 2012 », et selon des projections, le bilan global de l'université Paris-XI Sud pour la fin 2012, serait « situé entre + 0,5 et - 1 million d'euros. Une extrapolation de ces hypothèses montre dans tous les cas un déficit bien plus important pour 2013. » C'est ce qu'écrit Jacques Bittoun, nouveau président de l'université (AEF n°214070), dans une lettre adressée aux personnels de l'établissement le 10 juillet dernier dont AEF a eu copie et dans laquelle il souhaite leur exposer « les problèmes » rencontrés et « les solutions d'urgence » qui ont été prises. Il rappelle que « le bilan 2011 était déficitaire d'environ 600 000 euros et qu'un bilan négatif sur deux années consécutives entraîne automatiquement une mise sous tutelle par le rectorat, ce qui contraindrait fortement nos choix pour les années à venir ». C'est pourquoi, Jacques Bittoun souhaite « absolument éviter un bilan négatif en 2012 » et estime que l'université doit réaliser « au minimum 1 million d'euros d'économie par rapport aux dépenses prévues et réduire autant que possible les dépenses de masse salariale », et ce, alors que « toutes les sommes ont été attribuées et une large proportion dépensée ».