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Poursuivant la diversification de ses activités, le Groupe Sham annonce le jeudi 24 mars 2016 dans un communiqué la création de Neeria, une nouvelle offre de conseil et de services en gestion des risques et en management de la performance "pour sécuriser les activités et accroître l’efficience des acteurs" dans trois secteurs d’activité : la santé, le social, le médico-social et le monde territorial. Neeria résulte également du rapprochement de Sham et de Sofaxis (lire sur AEF), qui leur permet de "créer une offre commune complète" à base de leurs retours d’expériences, statistiques et bases documentaires dans la gestion des risques et la santé au travail.
Sham, société d’assurance mutuelle spécialisée sur la couverture des risques des acteurs de la santé, du social et du médico-social, a présenté ce 3 avril 2014 son bilan pour l’année 2014. L’assureur enregistre un chiffre d’affaires de 304 millions d’euros, dont la faible progression (+0,2 %) masque surtout une "stratégie de diversification" pour compenser la contraction (-5,6 %) de l’activité sur son principal marché, "hautement concurrentiel", celui de la responsabilité civile médicale. L’activité d’assurances à la personne augmente par contre de 44 %, atteignant les 40 millions d’euros, soit 13 % du chiffre d’affaires global. La diversification de Sham passe aussi par l’acquisition en 2013 de Sofaxis, courtier spécialisé sur l’assurance statutaire, principalement ancré auprès des collectivités territoriales.
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Alors que le deuxième rapport de Gilles Johanet, ancien directeur de la Cnamts, sur une réforme de la responsabilité civile médicale des gynécologues obstétriciens, est attendu, le débat se poursuit après la parution d'un article des Échos, mercredi 22 décembre 2010, dans lequel Dominique Godet, directeur général de la mutuelle d'assurance Sham (600 obstétriciens libérauxassurés) estime qu' « il n'y pas de crise de la responsabilité civile médicale » puisque « les obstétriciens libéraux disposant d'une couverture adaptée n'encourent pas un risque de ruine ». Le Bloc et le Syngof ont vivement réagi dans la soirée à ces déclarations : « le statu quo serait en effet dans l'intérêt de cette assurance mais certainement pas dans celui des obstétriciens, chirurgiens et anesthésistes, non plus que de l'intérêt général ou de l'assurance maladie ».
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