En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Depuis l'été 2015, à la demande de l’État de Saxe, l’université technique de Dresde abrite trois camps de réfugiés sur son campus. Un premier a ouvert en août et deux autres dans les mois suivants, comme l’expose Ulrike Mikolash, nommée en octobre 2015 coordinatrice pour l’aide aux réfugiés au sein du vice-rectorat aux affaires internationales de l’université, à l’occasion d’un point presse, à Dresde, le 10 mars 2016 (1). Au total, l’université héberge 300 réfugiés - ils étaient près de 1 300 à l’automne. 500 000 € ont été mis à disposition de l’université par l’État en 2015 pour augmenter le nombre d’agents de sécurité, "pour la sécurité des personnels, des étudiants et des réfugiés eux-mêmes" - Dresde est le théâtre de manifestations hebdomadaires du mouvement Pegida "contre l’immigration de masse". L’université compte 600 étudiants et employés bénévoles engagés auprès des réfugiés.
L'université de Strasbourg comptait 27 étudiants réfugiés inscrits au 6 novembre 2015, dans le cadre de son dispositif d’accueil et de formation opérationnel depuis début octobre. "Globalement, il y a deux cas de figure possibles", indique à AEF Mathieu Schneider, vice-président "sciences en société". "Concernant ceux qui ont un niveau suffisant en français [au moins un niveau B1], ils peuvent s’inscrire directement dans une composante : c’est le cas pour deux d’entre eux. Les étudiants non francophones, qui constituent la grande majorité, suivent une formation intensive en français sur l’année 2015-2016" : un volume de 17 heures de français par semaine leur est dispensé, dans le cadre d’un DU de FLE (au sein de l’Institut international d’études françaises). L’ouverture d’un deuxième groupe est prévue au deuxième semestre, une trentaine de personnes étant en liste d’attente.
"En décembre 2022, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières de la zone euro était de 6,6 %, stable par rapport au taux enregistré en novembre 2022 et en baisse par rapport au taux de 7,0 % enregistré en décembre 2021. Le taux de chômage de l’UE était de 6,1 % en décembre 2022, un taux également stable par rapport au taux enregistré en novembre 2022 et en baisse par rapport au taux de 6,4 % enregistré en décembre 2021", annonce Eurostat, dans une note publiée mercredi 1er février 2023. En décembre dernier, "13,148 millions personnes étaient au chômage dans l’UE, dont 11,048 millions dans la zone euro". Plus spécifiquement, "le taux de chômage des jeunes s’est établi à 15,0 % dans l’UE" en décembre dernier, soit 0,6 point de plus qu’un an auparavant. Fin 2022, 2,862 millions de moins de 25 ans étaient au chômage dans l’UE, dont 2,311 millions dans la zone euro.