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La France et la Russie célèbrent cette année le 50e anniversaire du premier accord bilatéral de coopération scientifique et technologique, rappelle Kirill Bykov, le conseiller pour la science et la technologie de l'ambassade de Russie à Paris. Il détaille dans une vidéo réalisée début mars par AEF les priorités des coopérations scientifiques de la Russie avec les acteurs de l'enseignement supérieur et de la recherche français. Figurent à ce titre "les TIC, les biotechnologies, la médecine, les nouveaux matériaux et les nanotechnologies, les systèmes de transport et d'espace, l'exploration des ressources et l'efficacité énergétique", soit "des orientations qui s’accordent bien avec les grands défis du plan 'France Europe 2020'". La Russie souhaite tout particulièrement accentuer les coopérations avec les universités de recherche françaises.
Mobilités étudiantes, échanges de chercheurs, programmes de formation conjointe, 6 000 cotutelles de thèses… Michel Robitaille, délégué général du Québec à Paris, expose à AEF, début mars 2016, les principales caractéristiques de la coopération scientifique et universitaire qui est, "depuis cinquante ans", "au cœur des relations franco québécoises", la France étant le second partenaire du Québec après les États-Unis en la matière. Par exemple, un accord de principe sur la création d’un institut de recherche franco-québécois "en appui au secteur maritime" a été signé en 2015. Michel Robitaille revient également sur les "Entretiens Jacques Cartier", qui se tiennent chaque année alternativement en France et au Québec, réunissant chercheurs, entreprises et institutions sur les projets de coopérations entre la France et le Québec (lire sur AEF).
L’objectif principal de la "réforme-révolution" du secteur académique russe menée en 2013 "consistait en la destruction de la RAN (Académie des sciences de Russie), et non pas en la création d’un système de recherche plus efficace", selon une note de la chercheuse Irina Dejina, publiée par l’Ifri en mai 2014. Ce document "analyse les raisons" de cette "réforme radicale", qui "s’est soldée par la suppression de trois académies sur six existantes" au terme d'un "conflit ouvert" d’une décennie entre le gouvernement russe et la direction de la RAN. L’auteur ne voit pas dans ce processus "de vision claire et cohérente de l’organisation ultérieure du secteur académique en vue d’améliorer la qualité et la productivité de la recherche fondamentale" en Russie, et s’inquiète des conséquences pour cette dernière, notamment en termes de "départ de jeunes chercheurs prometteurs".