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Mobilités étudiantes, échanges de chercheurs, programmes de formation conjointe, 6 000 cotutelles de thèses… Michel Robitaille, délégué général du Québec à Paris, expose à AEF, début mars 2016, les principales caractéristiques de la coopération scientifique et universitaire qui est, "depuis cinquante ans", "au cœur des relations franco québécoises", la France étant le second partenaire du Québec après les États-Unis en la matière. Par exemple, un accord de principe sur la création d’un institut de recherche franco-québécois "en appui au secteur maritime" a été signé en 2015. Michel Robitaille revient également sur les "Entretiens Jacques Cartier", qui se tiennent chaque année alternativement en France et au Québec, réunissant chercheurs, entreprises et institutions sur les projets de coopérations entre la France et le Québec (lire sur AEF).
« Soutenir la place de nos chercheurs et de nos entreprises dans la compétition internationale », « associer plus étroitement le monde scientifique aux enjeux de politique étrangère », « intéresser les chercheurs aux enjeux de développement, par la formation et la valorisation des capacités scientifiques des pays du Sud ». Tels sont les objectifs de la diplomatie scientifique française définis dans un rapport de la direction générale de la mondialisation, du développement et des partenariats du MAE (ministère des Affaires étrangères) intitulé « Une diplomatie scientifique pour la France », daté de février 2013. Ce document souligne « l'intérêt croissant accordé à la composante scientifique dans la politique étrangère des États », qu'il considère comme « étroitement lié à la mondialisation, aux nouveaux enjeux économiques et à la montée de défis globaux ». Il rappelle aussi que « le concept de diplomatie scientifique », « développé aux États-Unis et largement diffusé dans le monde anglo-saxon », est défini comme « l'utilisation et l'application de la coopération scientifique pour aider à établir des liens et renforcer les relations entre les sociétés, notamment dans les domaines où il pourrait ne pas y avoir d'autres moyens d'approche au niveau officiel ».