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Trois ans après la réforme des rythmes, la ville d’Arras (Pas-de-Calais) tente de mesurer son impact, en interrogeant les enseignants, les parents et les animateurs. "Les premiers résultats montrent les bonnes relations entre enseignants et animateurs mais aussi une amélioration des compétences artistiques, physiques et sportives des enfants", indique à AEF Georges Fotinos, membre de l’Ortej, en charge de cette enquête. De plus, les incidents et conflits entre élèves auraient diminué dans les écoles REP. En revanche, tous les acteurs pointent la fatigue des enfants, en particulier en maternelle. Ce point doit être vérifié par le chronobiologiste François Testu, à partir de mesures de vigilance réalisées dans les classes. La sénatrice PS Françoise Cartron, en charge d’une mission sur les rythmes scolaires, a pris connaissance de ces 1er résultats le 15 mars, lors d’une visite à Arras.
L’association de maires "France urbaine"
"Les premiers mois de mise en œuvre de la réforme des rythmes sont globalement source de fortes insatisfactions chez les enseignants", indique une enquête du Snuipp-FSU, menée en novembre et décembre 2014 et mise en ligne le 10 février 2015. "Pour ces derniers, le problème majeur de cette réforme, c’est que le périscolaire, avec ses contraintes locales et ses inégalités territoriales, a de fait dicté sa loi en premier lieu, au temps scolaire, déterminant pour la réussite des élèves." Ainsi, 9 % des 16 764 enseignants ayant répondu à l’enquête jugent l’effet de la réforme "bénéfique" sur les apprentissages. Près de 7 enseignants sur 10 évoquent une dégradation de leurs conditions de travail et 81 % estiment que "leur vie personnelle est affectée négativement". Le syndicat demande la réécriture des décrets Hamon et Peillon ainsi que la suppression des APC.