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Mise à jour 17h30. En fin de matinée jeudi 17 mars 2016, le MENESR dénombre 115 lycées "faisant l’objet d’un blocage, total ou filtrant". De son côté, l’UNL estime qu’il y en a plus de 200 dans un "comptage partiel", avec une soixantaine de lycées mobilisés en région parisienne contre le projet de loi sur le droit du travail, dont 40 à Paris. Pour rappel, le 9 mars, le ministère avait estimé à 90 le nombre de lycées faisant l’objet d’un blocage et les organisations lycéennes à 150. Par rapport au 9 mars, "beaucoup plus de lycées sont mobilisés, car cette fois les lycéens ont eu le temps de s’organiser", déclare à AEF Maayane Pralus, présidente du SGL. AEF fait le point sur les manifestations à Marseille, Lyon, Nice, Rennes, Nantes, Toulouse, Bordeaux et Lille.
Après les arbitrages du Premier ministre concernant le projet de loi El Khomri (lire sur AEF), des syndicats étudiants et lycéens appellent, dans un communiqué commun le lundi 14 mars 2016, "tous les jeunes à amplifier le mouvement et à se mobiliser massivement le 17 mars prochain sous les formes qu’ils décideront" ainsi que le 31 mars. Les 23 signataires
Le projet de loi sur les "nouvelles libertés et les nouvelles protections pour les entreprises et les salariés" "ne changera" pas les "dispositions applicables aujourd’hui" en matière de durée du travail des apprentis, annonce Manuel Valls, Premier ministre, à l’issue d’une rencontre avec les partenaires sociaux, lundi 14 mars 2016. L’article 6 de l’avant-projet de loi El Khomri sur la réforme du code du travail prévoit de faciliter l’obtention de dérogations par les employeurs d’apprentis mineurs pour les faire travailler dix heures par jour ou 40 heures par semaine (lire sur AEF). Cette mesure a suscité de vives critiques de la part des organisations syndicales de salariés et des syndicats lycéens. Elle sera finalement absente du texte, qui sera présenté lors du Conseil des ministres du 24 mars (lire sur AEF).
Les organisations étudiantes et de jeunesse seront reçues vendredi 11 mars 2016 par le Premier ministre Manuel Valls. L’Unef est reçue à 10h, la Fage à 11h et les organisations lycéennes (UNL, FIDL et le SGL) à 12h. L’UNI-Lycée dans un communiqué "déplore que le Premier ministre refuse d’inviter les représentants de l’UNI" et estime que "la consultation de la jeunesse par le gouvernement vire au huis clos entre socialistes". Par ailleurs, la FSU sera reçue à partir de 18 heures et Sud à partir de 18h45. Les jours précédents, les partenaires sociaux représentatifs au niveau national interprofessionnel et l’Unsa ont vu aussi le chef du gouvernement. Ces réunions bilatérales sur l’avant-projet de loi sur la réforme du droit du travail ne figuraient pas dans les agendas prévisionnels des ministères et font suite à la journée d’action du 9 mars (lire sur AEF et AEF).
Le MENESR indique le 9 mars 2016 que le nombre de lycées faisant l’objet d’un blocage, total ou filtrant, à l’occasion de la journée d’action contre le projet de loi sur le travail, s’élève à 90 à la mi-journée. Plusieurs organisations lycéennes (UNL, SGL, FIDL) et syndicats d’enseignants (lire sur AEF) participent à la journée d’action contre le projet de loi sur le travail porté par la ministre du Travail, Myriam El Khomri. Contactée par AEF, la FIDL estime que 150 établissements sont concernés, dont 50 en Île-de-France. Selon l’UNL, les mobilisations concernent 150 lycées dont 40 en Île-de-France. Selon les deux organisations lycéennes, les villes où les mobilisations sont les plus fortes sont Bordeaux, Marseille, Grenoble, Chambéry, Lille, Caen, Paris, Dijon et Lorient. Dans un communiqué, la FCPE appelle également à manifester contre le projet de loi El Khomri.