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"Le soutien institutionnel envers la police de proximité est de façon générale moins important aujourd’hui qu’il y a quelques années", regrette l’Efus, dans un rapport sur les relations entre la police et la population publié jeudi 25 février 2016. "La volonté de développer la police de proximité se voit de plus en plus souvent mise à mal lorsque sont ponctionnés des effectifs affectés au travail de quartier, notamment pour assurer des missions de maintien de l’ordre ou d’autres activités", souligne le Forum européen pour la sécurité urbaine. L'association estime pourtant que "l’activité de police de proximité apparaît comme tout à fait fondamentale pour permettre de bonnes relations entre la police et la population".
"Une centaine de maires, élus et représentants locaux de 22 pays européens ont adopté une déclaration commune à l’occasion de la conférence internationale pour la prévention de la radicalisation menant à l’extrémisme violent", signale l’Efus, mardi 24 novembre 2015. L'association a co-organisé l’événement, qui s’est tenu le 18 novembre 2015 à Aarhus (Danemark) avec le Conseil de l’Europe. Les signataires de la déclaration "appellent à une mobilisation des pouvoirs locaux, en concertation étroite avec les gouvernements nationaux, autour d’une alliance des villes européennes pour contrer la montée de la radicalisation et les actes de violence extrême qui en découlent."
Le résultat de la convention triennale d’objectifs pour les quartiers populaires signée en septembre 2013 par le ministre délégué à la Ville et le ministre de l’Intérieur est "encore inégal", affirme la députée Jacqueline Maquet (SRC, Pas-de-Calais) dans son avis sur les crédits de la mission "politique des territoires" dans le cadre du PLF pour 2016 (lire sur AEF). Elle estime notamment que l’objectif d’amélioration du lien entre la police et la population définie dans cette convention "semble partiellement atteint : si le nombre de délégués à la cohésion police-population a été effectivement doublé, ce n’est malheureusement pas le cas des intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie, dispositif pourtant particulièrement efficace, mais pour lequel il semble parfois difficile d’obtenir des cofinancements auprès des collectivités locales".