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Après Sciences Po Bordeaux et Bordeaux INP en 2015, c'est au tour de l’Estia, l’école d’ingénieurs de la CCI de Bayonne Pays basque, de signer une convention d’association avec l’université de Bordeaux (1). L’accord, paraphé le 3 février 2016 par les présidents Manuel Tunon de Lara (UBx) et André Garreta (CCI), ouvre aux élèves de l’Estia l’accès aux écoles doctorales de l’université bordelaise (en mathématiques, informatique, physique et sciences de l’ingénieur). L’école consulaire, qui forme 700 ingénieurs trilingues pour l’industrie chaque année, pourra aussi profiter du service de documentation scientifique d’UBx. En retour, l’université pourra s’appuyer sur le savoir-faire de l’Estia en matière d’animation d’incubateurs, de pépinières et de plateformes technologiques. Les deux associés comptent aussi "consolider de concert leur activité transfrontalière" avec l’Espagne.
L'Estia (École supérieure des technologies industrielles avancées), l'école d'ingénieurs de la CCI (chambre de commerce et d'industrie) de Bayonne, devrait faire alliance avec ParisTech Arts et Métiers. « Les conseils d'administration des Arts et Métiers et de la CCI de Bayonne se sont prononcés favorablement en ce sens fin mars et début avril 2010 et le rapprochement devrait être opérationnel pour l'année civile 2011 », indique à AEF le directeur de l'école Jean-Roch Guiresse. Depuis cinq ans, l'Estia était liée à l'université Bordeaux-I Sciences et technologie et à l'UPPA (université de Pau et des pays de l'Adour) via un contrat d'association avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche qui en avait fait une « école article 43 ». Dans le nouvel accord envisagé, l'Estia, tout en conservant son statut d'établissement consulaire, deviendrait « école article 43 » adossée à ParisTech Arts et Métiers. Mais elle « continuera à travailler avec les universités et les écoles d'Aquitaine », précise Jean-Roch Guiresse. L'Estia, implantée à Bidart (Pyrénées-Atlantiques), accueille 500 élèves dans son cycle ingénieur.
L'Estia (École supérieure des technologies industrielles avancées) lance à la rentrée 2009 un MBA « Formation systémique en maintenance internationale », en partenariat avec sept grandes entreprises du secteur aéronautique : Dassault aviation, Eurocopter, la Snecma, Thales Avionics et Turbomeca, auxquels viennent s'ajouter Cap Gemini et Renault. Les entreprises partenaires s'engagent pour « un transfert de connaissances opérationnel » au sein de l'Estia, basée sur la Technopole Izarbel à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques). Les quelque 600 heures de formation du nouveau MBA seront assurées en grande majorité par des intervenants issus du monde de l'entreprise, qui prendront part « activement » à la définition du contenu : sur les 45 intervenants, seuls 5 viennent du monde universitaires, indique l'école. La formation n'est encore ni reconnue par l'AMBA ni par l'AACSB mais l'Estia espère obtenir le label européen Equis après trois ou quatre promotions.