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"En écartant par principe les APNM (associations professionnelles nationales de militaires) indépendantes au profit de celles qu’elle soutiendrait en interne, la DGGN jettera les bases d’une radicalisation des discours et d’une montée aux extrêmes", déplore Jean-Hugues Matelly, ancien président de GendXXI, dans le bilan stratégique 2015 de l’association, lundi 1er février 2016. "La DGGN semble avoir choisi une stratégie de mise à l’écart des APNM indépendantes", estime le lieutenant-colonel, qui occupera désormais le poste de "chargé de missions de conseil juridique et porte-parole" au sein du nouveau conseil d’administration de l’association. Il avait annoncé son départ de la gendarmerie nationale et sa volonté de "laisser de nouveaux visages apparaître" en juillet 2015 (lire sur AEF).
L'association GendXXI annonce, vendredi 29 janvier 2016, avoir déposé une plainte devant la Commission européenne sur la question du temps de travail des gendarmes et des militaires affectés à l’opération "Sentinelle". Selon elle, les rythmes de travail en vigueur pour ces personnels hors situations exceptionnelles - guerre, opérations extérieures… - ne sont pas conformes à la directive du 4 novembre 2003 relative au temps de travail, que le gouvernement français "a omis, depuis plusieurs années, de transposer". GendXXI dénonce en particulier une instruction de la direction générale de la gendarmerie nationale. Cette plainte sera "suivie prochainement d’un recours devant le Conseil d’État", indique l’association. La directive de 2003 a déjà contraint le ministère de l’Intérieur à faire évoluer le rythme de travail des policiers et des sapeurs-pompiers.
Les annonces de François Hollande devant le Congrès vont "dans le bon sens", estiment les deux principaux syndicats de gardiens de la paix, mardi 17 novembre 2015 (lire sur AEF). Alliance, majoritaire, et Unité SGP police-FO saluent en particulier la création de 5 000 postes de policiers et de gendarmes et la réforme prochaine de la légitime défense. L’Unsa s’interroge toutefois sur le délai des créations d’effectifs et l’association GendXXI, sur la réalité de ces renforts.
Un gendarme affecté dans une brigade territoriale ou dans un escadron de gendarmerie mobile "se trouve aujourd’hui marginalisé dans une institution dont il constitue le cœur de métier historique". C’est ce qu’explique le lieutenant-colonel Jean-Hugues Matelly dans un courrier adressé à Denis Favier, dimanche 6 septembre 2015. Le président de l’association GendXXI souhaite attirer l’attention du DGGN sur "la situation des gendarmes généralistes des unités opérationnelles, qui sont au cœur du fonctionnement de l’institution et en premier lieu les brigades territoriales". "En effet, alors qu’elles subissent des charges d’activité et des contraintes très importantes, elles ne sont pas toujours suffisamment reconnues, au risque d’entraîner, à terme, une désaffectation pour ce type d’unité." Jean-Hugues Matelly propose la mise en place d’un "plan d’action" pour améliorer cette situation.