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"Il faut réaffirmer et conforter le rôle essentiel du [policier exerçant le] commandement des opérations de police et de la circulation" lors des crises graves, indique le professeur Denis Safran, jeudi 4 février 2016. Le responsable de l’unité de soutien médical opérationnel de la BRI (brigade de recherche et d’intervention) s’exprimait lors d’une conférence organisée dans le cadre du salon Secours expo, organisé à Paris. "Le préfet de police de Paris en est conscient. Il faut que ce commandant soit parfaitement identifié, qu’il accepte de mettre une chasuble pour qu’on le voie et qu’on lui donne toute autorité pour organiser la circulation, ce qui n’est pas facile", poursuit-il. Avec les différents intervenants de cette conférence, il revient sur "les succès et les forces de frottements" lors des attentats du 13 novembre 2015.
"Nous expérimenterons, dès la fin du mois de janvier, la plateforme d’appel unique. À partir de mars prochain, les appels au 17 émis de Paris et de Seine-Saint-Denis, et ceux au 18 et au 112 passés depuis l’ensemble de la zone couverte par la BSPP arriveront tous dans notre centre opérationnel", indique le général Philippe Boutinaud, commandant de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, lors de son audition par la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, mercredi 16 décembre 2015. L’objectif est notamment de "couvrir les stades de France et du Parc des princes dans la perspective de l’Euro 2016", précise-t-il. "La BSPP va être pionnière en matière de concentration de la prise d’appel en un même lieu pour les pompiers et les policiers", précise-t-il. Philippe Boutinaud revient en outre sur l’intervention de la BSPP lors des attentats du 13 novembre 2015.
"Nous n’avons pas suffisamment pris en compte le risque de sur-attentat" après la fusillade de Charlie hebdo et la prise d’otages dans l’Hyper Cacher, les 7 et 9 janvier 2015, indique Denis Safran, médecin-chef de l’unité de soutien médical opérationnel de la BRI de la police judiciaire de Paris. Il s’exprimait lors d’une conférence organisée dans le cadre du salon "Secours expo" à Paris, vendredi 6 février 2015. "Nous devons tirer tout l’enseignement de ce drame et notamment faire en sorte de ne pas attirer les services de secours en zone non sécurisée", précise-t-il. Denis Safran pointe en outre les difficultés rencontrées par les médecins de la BRI et du Raid pour travailler ensemble dans le cadre de la FIPN. Le colonel Frédéric Monard, chef d’état-major de la BSPP, pointe pour sa part "l’extraordinaire coordination de l’ensemble des services" lors de ces événements.