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Deux exemples de tandems entreprise-investisseur et leur effet sur l’empreinte sociale et environnementale des entreprises, dans le secteur non coté, ont été mis en avant lors d’une matinée de l’Afic (Association des investisseurs pour la croissance) sur le capital-développement, mardi 2 février 2016. Le premier est l’initiative de cinq grands fonds d’investissement (Apax Partners, Ardian, Eurazeo, LBO France et PAI Partners) de publier d’ici à 2020 l’empreinte carbone, directe et indirecte, des entreprises qu’ils ont en portefeuille et dont ils sont un actionnaire majoritaire. Le deuxième est l’alliance entre la PME basée à Argenteuil Sintour, et son investisseur Azulis, pour prendre à bras-le-corps les questions sociales et environnementales spécifiques à son activité de marketing des points de vente dans les rayons des grandes surfaces.
"Il est clair que l’investissement responsable réclame des ressources et du temps, mais cela en vaut la peine. Les bénéfices sont tangibles : baisse des accidents du travail, empreinte carbone améliorée…", assure Candice Brenet, directrice de la société de capital-investissement Ardian. Elle intervenait sur le thème "investir en non coté, investir de manière responsable", lors du forum des investisseurs institutionnels français, organisé par l’Afic (Association française des investisseurs pour la croissance), en partenariat avec l’AF2I (Association française des investisseurs institutionnels), mercredi 1er juillet 2015.
"Les fonds devraient recruter : c’est de leur responsabilité d’avoir une fonction en interne sur les sujets ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance), qu’ils mutualiseraient et mettraient à la disposition des participations [au capital des entreprises] de leur portefeuille", estime Yannick Grandjean, fondateur du cabinet Reporting 21. Il s’exprime lors de la table ronde "L’ESG est avant tout une affaire de PME", au cours d’une matinée organisée par l’Afic, mardi 25 novembre 2014. L’objectif, selon lui, de mettre de telles équipes techniques en place, serait d'"aider à faire grandir les entreprises dans lesquelles les fonds investissent, puisque les PME n’ont pas les moyens suffisants. Et cela permettrait aux fonds de faire de la gestion des risques." Des représentants du cabinet Greenflex, des fonds IDF Capital et Citizen Capital s’expriment également sur le sujet.
L’Afic adopte jeudi 16 octobre 2014 une nouvelle charte qui engage ses adhérents dans leur rôle vis-à-vis des entreprises non cotées dans lesquelles ils investissent, en phase de création, de développement ou de transmission. Seize objectifs y sont précisés tels que la prise en compte du long terme, le dialogue social, l’impact sur l’emploi, l’incitation à des audits environnementaux ou encore la lutte contre la corruption et la promotion de la transparence. Parallèlement, l’Afic publie pour la première fois un rapport annuel sur la prise en compte des sujets environnementaux, sociaux et de gouvernance chez ses membres, et fait valoir un "mouvement de fond" sur le sujet dans le capital-investissement. Près d’une vingtaine des membres de l’Afic, de taille diverse, y témoignent de la nature de leur démarche ESG avec les entreprises dont ils sont actionnaires.