En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Si dans les faits, le volume horaire effectif hebdomadaire des cadres dépasse la durée légale et/ou contractuelle du travail, puisqu’elle s’établit en moyenne à 42,5 heures avec des différences selon le type de contrat, lorsqu’on leur demande leur avis sur les 35 heures, 7 cadres sur 10 (69 %) disent être favorables à un allongement de la durée du travail. C’est l’un des résultats de l’enquête menée par Cadremploi autour de la thématique "Être cadre en 2016", dont les résultats ont été publiés mardi 2 février 2016. Les cadres répondants sont donc prêts à s’investir plus dans leur travail, mais conditionnent cet investissement à l’octroi de garanties supplémentaires. 40 % réclameraient alors une hausse générale des salaires, 23 % l’octroi de jours de RTT supplémentaires et 6 % une garantie de ne pas dépasser le volume négocié.
Le nombre de recrutements de cadres est reparti à la hausse en 2015 en France, avec 4 % d’augmentation, porté notamment par les métiers de l’industrie, de la banque, de l’assurance et du numérique, selon une étude de Robert Walters publiée le 12 janvier 2016. Dans sa 17e enquête mondiale sur les rémunérations, le cabinet de recrutement constate également que ce sont les experts, en particulier en Comp & Ben, SIRH et data science, qui ont bénéficié de la plus forte augmentation de leur rémunération fixe, comprise entre 10 et 15 %. Pour 2016, Robert Walters prévoit également "un renouvellement des équipes", "profitable aux cadres parfaitement rodés aux problématiques numériques" et dû aux changements démographiques et aux départs en retraite.
"La manière d'occuper ses journées dépend d’abord du fait d’avoir ou non une activité professionnelle et secondairement, surtout pour les femmes, de vivre en couple et d’avoir des enfants", rappelle l’étude publiée dans la revue Économie et statistique publiée le 29 octobre 2015 consacrée aux "déterminants sociaux de la vie quotidienne". "Dans la période récente, plus les salariés occupent des postes qualifiés et/ou des fonctions d’encadrement importantes, plus ils consacrent de temps à l’exercice de leur activité professionnelle", peut-on lire dans l’étude, soulignant que l’implication dans les tâches ménagères varie "très largement en fonction du nombre et de l’âge des enfants, en particulier pour les femmes".