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Alerter sur les pratiques illégales au travail n’est pas incompatible avec l’intérêt de l’entreprise, à condition d’engager une réflexion collective sur le sujet. C’est ce qu’estime le responsable des affaires sociales du groupe LVMH, Christian Sanchez, lors d’une rencontre sur le devoir de loyauté des salariés le 28 janvier 2016 organisée par l’Ugict-CGT. Face aux lanceurs d’alerte Antoine Delcour, à l’origine du scandale d’évasion fiscale "Luxleaks", et Laura Pfeiffer, inspectrice du travail condamnée dans l’affaire Tefal (lire sur AEF), le responsable du groupe industriel du luxe a défendu une "réflexion collective" sur le sujet, pour remédier à la solitude des cadres confrontés quotidiennement à des "dilemmes". Ce débat est intervenu le jour de l’adoption par la commission des affaires juridiques du Parlement européen du projet de directive sur le secret des affaires.
L’AFJE (Association française des juristes d’entreprise) publie lundi 1er décembre 2014 son code éthique pour les professionnels, pendant de celui de l’ECLA (Association européenne des juristes d’entreprise). Dans son article 2 sur les missions du juriste d’entreprise, le code précise notamment que le juriste "promeut de droit, les principes d’éthique des affaires et de responsabilité sociale et environnementale à la fois dans l’entreprise et dans les rapports de celle-ci avec les tiers". "C’est la première fois que l’environnement, que la formation continue sont autant mis en valeur", souligne ce mardi, lors d’un débat organisé pour l’occasion, Philippe Cohen, président d’honneur de l’ECLA et vice-président du comité de déontologie de l’AFJE. L’association disposait d’un précédent code centré sur six principes