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"Le diagnostic fait par le comité de suivi de la loi refondation sur le CSP semble dater de la situation antérieure à mon arrivée au conseil" en septembre 2014, estime Michel Lussault, président du CSP, dans une interview réalisée suite à la publication le 13 janvier 2016 du rapport sur la loi refondation, critiquant cette instance (lire sur AEF). Michel Lussault affirme que "depuis plus d'un an, le CSP a trouvé son mode opératoire et a affirmé son rôle et son indépendance". Il considère que le CSP manque de "moyens humains et financiers" et que "le législateur a sous-estimé, dès sa création, la complexité et l'ampleur du travail". Il faudrait selon lui "assouplir les modalités de fonctionnement du système éducatif qui demandent de passer devant des instances puis de publier des textes réglementaires quand on veut simplement effectuer quelques changements dans un programme !"
"Le comité de suivi de la loi de refondation ne peut qu’être frappé par l’insuffisance de l’appropriation de la cohérence de la loi par les enseignants, par l’affadissement et la parcellisation de son application", écrit le comité de suivi dans son rapport présenté en commission à l’Assemblée nationale le 13 janvier 2016. Il déplore que "la refonte des programmes ne soit faite qu’en dernier lieu, compromettant le calendrier de la réforme et reportant ses effets". La perception de la mise en œuvre de la priorité au 1er degré par les acteurs s’est "progressivement affaiblie et diluée, d’où un sentiment important de déception". Il juge que la réforme de la formation des enseignants "peine à trouver son équilibre" et que le statut d’indépendance des nouvelles instances (CSP et Cnesco) est "entravé par le poids de schémas organisationnels anciens".