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EDF SA envisage de supprimer au moins 4 000 postes sur trois ans sans licenciement, soit 5,8 % des effectifs d’EDF, selon des sources syndicales rapportées par la presse (1). Ces réductions d’effectifs représentent plus du double des suppressions initialement annoncées par l’électricien entre 2016 et 2018 : en décembre, les syndicats avaient protesté contre la suppression annoncée de "1 500 à 2000 postes" d’ici à 2018. Ces nouvelles baisses interviennent "la veille de décisions gouvernementales et d’entreprise importantes : privatisation des concessions hydrauliques, fermeture accélérée des centrales thermiques, limitation de la production nucléaire, fermeture anticipée de la centrale nucléaire de Fessenheim, fin des tarifs régulés, rapprochement avec Areva par le rachat d’Areva NP", s’inquiète la CGT dans un communiqué.
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La direction et les syndicats d’EDF SA ont repris début janvier 2016 les négociations sur l’introduction du forfait jours pour les cadres, après une première tentative qui s’était soldée par un échec en septembre 2015 (lire sur AEF), ont indiqué les syndicats. Un accord catégoriel sur l’augmentation du temps de travail des quelque 30 000 cadres de la société pourrait être trouvé dans les prochains jours. Le nouveau cycle de négociation comprend également la relance d’un accord sur la généralisation du télétravail qui devrait être signé d’ici février et un accord-cadre national sur l’organisation du travail avant mi-2016.
La direction d’EDF n’a pas soumis à la signature des syndicats son projet d’accord sur l’allongement du temps de travail, qui visait notamment à instaurer un forfait jours pour les quelque 30 000 cadres de l’entreprise, a fait savoir la CGT le 24 septembre 2015. "Devant l’expression des représentants du personnel lors du CCE, la direction EDF-SA a annoncé que le projet d’avenant n’était plus soumis à la signature des organisations syndicales", peut-on lire dans un communiqué du syndicat, opposé au texte. "Nous poursuivons le dialogue avec les organisations syndicales", commente-t-on du côté de la direction, alors que les négociations ont commencé il y a près d’un an. Selon FO, également opposé au projet, cet accord entraînerait "la suppression des 35h pour un nouveau modèle de référence de 209 jours, soit 13 jours de travail supplémentaires".