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Les administrations centrales et déconcentrées de l’État, et les établissements publics administratifs ont accueilli 4 300 jeunes en apprentissage depuis le lancement du plan d’action gouvernemental annoncé en mai 2015, d’après le ministère de la Fonction publique. L’exécutif s’était fixé comme objectif d’atteindre les 4 000 apprentis dans la fonction publique d’État en septembre 2015 et 10 000 en septembre 2016 (lire sur AEF). Parmi les contrats conclus, 2 260 concernent l’éducation nationale (dont apprentis professeurs) et plus de 900 les ministères de l’Intérieur et de la Défense.
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Introduire dans la loi un critère fondé sur l’expérience professionnelle acquise lors d’un contrat d’apprentissage dans le secteur public dans les procédures de recrutements des agents de catégorie C de la fonction publique. C’est l’une des propositions du conseiller d’État Jacky Richard dans son rapport sur le développement et la pérennisation de l’apprentissage dans la fonction publique, remis mercredi 20 mai 2015 au Premier ministre. Le gouvernement souhaite atteindre les 4 000 apprentis dans la fonction publique de l’État à la rentrée 2015 et un total de 10 000 en 2016. Certaines mesures pourraient être reprises par le ministère de la Fonction publique qui souhaite diversifier les voies d’accès à la fonction publique. Jacky Richard, ancien DGAFP, suggère aussi de mieux valoriser financièrement les maîtres d’apprentissage.
"Bien que le secteur public non industriel et non commercial soit autorisé à accueillir des apprentis depuis la loi du 17 juillet 1992, ce mode de formation reste insuffisamment répandu au sein de la fonction publique", soulignent François Rebsamen, ministre du Travail, et Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique, dans une circulaire datée du 8 avril 2015 sur la mise en œuvre de l’apprentissage dans le secteur public. L’employeur public "se doit pourtant d’être exemplaire". La circulaire détaille les règles relatives au recrutement d’un apprenti, à sa rémunération, à la désignation du maître d’apprentissage ou encore aux travaux interdits aux mineurs en raison de leur dangerosité.
Le ministre de l’Intérieur annonce, dans une note du lundi 16 mars 2015, le recrutement de 1 226 apprentis au sein de son ministère en 2015 et 2016. Ce document était présenté aux syndicats lors d’un comité technique ministériel, mardi 24 mars 2015. "Je souhaite que 600 apprentis au moins intègrent les services du ministère en septembre prochain", écrit Bernard Cazeneuve. Contactée par AEF, une source chargée du pilotage des contrats d’apprentissage place Beauvau indique que les postes pourront concerner l’ensemble des corps de métier du ministère de l’Intérieur - gouvernance des systèmes d’information, administration générale, filières techniques… - à l’exception des filières actives de la police et de la gendarmerie. Bernard Cazeneuve souligne que la signature d’un contrat d’apprentissage ne constitue pas une embauche au sein de la fonction publique.
Le professeur des universités Benjamin Stora, qui enseigne l’histoire du Maghreb contemporain, les guerres de décolonisations et l’histoire de l’immigration maghrébine en Europe à Paris 13 et à l’Inalco, a remis, le 20 janvier 2021 à Emmanuel Macron, son rapport sur "les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie". Parmi ses recommandations, une concerne l’éducation : "accorder, dans les programmes scolaires, plus de place à l’histoire de la France en Algérie". Il préconise aussi "de généraliser cet enseignement à l’ensemble des élèves, y compris dans les lycées professionnels". Le président de la République avait commandé ce rapport en juillet pour "dresser un état des lieux juste et précis du chemin accompli en France sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie". Selon France Info, l’Élysée devrait "suivre l’essentiel des recommandations".