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Chargée en février 2015 par Manuel Valls d'une mission sur la politique vaccinale, Sandrine Hurel, ex-députée socialiste de Seine-Maritime, remet - en janvier 2016 - 20 recommandations au gouvernement qui s'en inspire pour annoncer ce mardi 12 janvier 2015, par la voix de Marisol Touraine, ministre de la Santé, l'engagement d'un plan d'action de nature à rénover la politique vaccinale en France. Articulé autour de quatre axes ("informer, coordonner, sécuriser l'approvisionnement, débattre"), ce plan s'appuie notamment sur le lancement dès le mois de mars de la première phase d'une "concertation citoyenne" organisée tout au long de l'année 2016. Cette vaste concertation débouchera en décembre 2016 sur des propositions portant sur l'évolution de la politique vaccinale à l'initiative d'un comité d'orientation qui sera présidé par Alain Fischer (1), professeur en immunologie pédiatrique.
"La santé est la grande oubliée de cette COP 21", déplore le docteur Robert Sebbag, vice-président "accès au médicament" pour Sanofi, lors d’une conférence de presse le 19 novembre 2015 consacrée à l’impact du changement climatique sur la santé. Tandis que le changement climatique pourrait entrainer le décès de 250 000 personnes supplémentaires chaque année, que les zones concernées par le paludisme, la dengue devraient croître, que les migrants climatiques devraient être de plus en plus nombreux, il regrette que "ces risques, réels, plus que palpables" soient plus ou moins absents de la COP 21. Sanofi "continue de chercher" pour trouver des traitements et des vaccins efficients contre la dengue, le paludisme, la maladie de Lyme, la tuberculose, etc. Par ailleurs, l’entreprise qui s’est engagée à réduire ses émissions de GES de 20 % en 2020, présentera en 2016 une nouvelle stratégie.
Selon les résultats de la 5e édition de l’Observatoire sociétal du médicament, 61 % des Français déclarent avoir confiance dans les entreprises du médicament, soit une hausse de +4 points qui replace la confiance dans le secteur à son niveau de 2013 (62 %). Selon le Leem, commanditaire de cette étude réalisée par Ipsos, le médicament conserve ainsi le 4e rang dans le classement des principaux secteurs dans lesquels les Français ont confiance, derrière l’aéronautique (76 %), l’automobile (69 %) et le bâtiment (63 %), mais devant les télécommunications (52 %), la grande distribution et l’agro-alimentaire (42 %), le nucléaire (39 %), le pétrole et la banque (31 %). Le niveau de confiance dans le médicament en général remonte à 85 % (+10 points) et revient à un niveau proche de celui des années précédentes après la chute de 12 points observée en 2014.
Face à la baisse de la vaccination observée en France depuis plusieurs années, Manuel Valls a nommé Sandrine Hurel, députée de Seine-Martime, parlementaire en mission auprès de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, pour formuler des recommandations afin de "faire évoluer le principe de l'obligation vaccinale et lever les obstacles financiers à la vaccination sur la base de l’avis du Haut Conseil de la Santé Publique, publié en septembre 2014". Dans un communiqué du 28 février 2015, le ministère des Affaires sociales et de la Santé rappelle qu’il s’est doté d’un programme national d’amélioration de la politique vaccinale 2012-2017 et attend des propositions concrètes de Sandrine Hurel pour améliorer le taux d’adhésion des Français et des professionnels de santé à la vaccination. La députée remettra son rapport dans un délai de six mois.
Les ventes de vaccins ont fortement baissé en France, en 2012, « malgré les recommandations récentes des autorités de santé », observe le cabinet IMS Health (1) qui rend publics les pourcentages de baisse des ventes pour chaque catégorie de vaccins : -6,5 % pour le vaccin contre l'hépatite B, -26 % pour le méningocoque, -2 % pour le pneumocoque, -8 % pour le tétanos, -40 % pour les vaccins contre la rougeole, -33 % pour la rubéole et -11 % pour les associations ROR (Rougeole, Oreillon, Rubéole). Pour IMS Health, il s'agit là de la « prolongation d'une tendance antérieure bien établie » puisqu'entre 2008 et 2012, les chiffres de ventes montraient déjà une baisse de 12 % du marché des vaccins en unités et de 30 % en valeur. Le cas du vaccin antigrippe est particulièrement éloquent ; le marché a perdu près de 2 millions d'unités entre 2008 et 2012 passant de 10 à 8 millions de boîte, soit une baisse de 20 %. Le cabinet IMS estime que cette baisse des ventes « conditionnée par un climat de défiance général » est susceptible d'entraîner une résurgence de maladies.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :