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"Nous expérimenterons, dès la fin du mois de janvier, la plateforme d’appel unique. À partir de mars prochain, les appels au 17 émis de Paris et de Seine-Saint-Denis, et ceux au 18 et au 112 passés depuis l’ensemble de la zone couverte par la BSPP arriveront tous dans notre centre opérationnel", indique le général Philippe Boutinaud, commandant de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, lors de son audition par la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, mercredi 16 décembre 2015. L’objectif est notamment de "couvrir les stades de France et du Parc des princes dans la perspective de l’Euro 2016", précise-t-il. "La BSPP va être pionnière en matière de concentration de la prise d’appel en un même lieu pour les pompiers et les policiers", précise-t-il. Philippe Boutinaud revient en outre sur l’intervention de la BSPP lors des attentats du 13 novembre 2015.
"Nous n’avons pas suffisamment pris en compte le risque de sur-attentat" après la fusillade de Charlie hebdo et la prise d’otages dans l’Hyper Cacher, les 7 et 9 janvier 2015, indique Denis Safran, médecin-chef de l’unité de soutien médical opérationnel de la BRI de la police judiciaire de Paris. Il s’exprimait lors d’une conférence organisée dans le cadre du salon "Secours expo" à Paris, vendredi 6 février 2015. "Nous devons tirer tout l’enseignement de ce drame et notamment faire en sorte de ne pas attirer les services de secours en zone non sécurisée", précise-t-il. Denis Safran pointe en outre les difficultés rencontrées par les médecins de la BRI et du Raid pour travailler ensemble dans le cadre de la FIPN. Le colonel Frédéric Monard, chef d’état-major de la BSPP, pointe pour sa part "l’extraordinaire coordination de l’ensemble des services" lors de ces événements.
Le projet d'intégration des appels d'urgence de la police et des sapeurs-pompiers de Paris, suivi par un groupe de travail à la Préfecture de police de Paris, est désormais en phase d'étude de faisabilité, pour une durée de six mois. C'est ce qu'indique à AEF Sécurité globale le commandant Stéphane Raclot, adjoint au chef de section du centre opérationnel de la BSPP (Brigade de sapeurs-pompiers de Paris). Il s'exprimait lors d'une visite du centre de traitement de l'alerte de la BSPP, organisée par l'industriel Cassidian, filiale d'EADS. Ce centre, inauguré en février 2012, gère environ 5 000 appels par jour (AEF Sécurité globale n°222130). L'ouverture de cette étude de faisabilité succède à deux années consacrées aux études d'opportunité.
« La Préfecture de police [de Paris] a expérimenté pour la seconde fois la mise en place d'un centre de réception unifié des appels d'urgence 17 (police) et 18/112 (sapeurs-pompiers) » à la caserne de Champerret (XVIIe arrondissement), indique-t-elle dans sa lettre hebdomadaire, publiée mercredi 16 janvier 2013. Elle précise que cette opération s'est déroulée du 20 décembre 2012 au 7 janvier 2013 sur l'ensemble de l'agglomération parisienne. Près de 230 000 appels ont été traités dans le cadre de cette expérimentation. L'objectif est de « mettre en place un futur centre capable de trier plus rapidement les appels afin de ne diriger que les demandes justifiées vers les opérateurs qualifiés et maîtriser ainsi les départs » de policiers et de sapeurs-pompiers, ajoute la Préfecture. « À défaut de fournir un calendrier précis, nous avons tous en tête au moins une grande échéance commune : l'Eurofoot qui se déroulera en partie en France en juin et juillet 2016 », explique le commissaire divisionnaire Daniel Padoin, chef d'état-major de la Dspap